Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 18:35

Après des mois de souffrances, de doute, de ruptures et de réconciliations, je finis par emménager chez Domi. Tous se passe bien durant quelques temps, je savoure chaque instants, chaque moments et le bonheur de ne plus avoir a le partager, je fais mes études a la fac en face de chez moi, mais très vite les cours me gonfle et je finis par ne plus y aller, je n’obtiens donc pas ma première année de DEUG d’anglais, je ne me sentais pas a l’aide en court, trop de monde dans les amphithéâtres, trop de tête, trop compliqué, et pas envie de m’accrocher, je commence a faire des baby sitting durant cette période et ça me plait, et puis ça me fait de l’argent de poche pour payer la fac. Finalement j’attends la fin de l’année scolaire et je me lance dans le monde du travail, je passe par la mairie a deux reprises, la première fois je finis dans une société d’aéronautique et ça me plait énormément, j’y suis agent administratif, j’y reste 6 mois, mon deuxième boulot ne se passera pas de la même manière, c’est une société qui vend du matériel de nettoyage et des portes de sécurité, on me préviens dès mon arrivé que la patronne est étrange et loin d’être sympa, effectivement je m’en rend vite compte , reproche injustifié a longueur de journée, je claque la porte en lui disant que l’esclavage a été abolit et je finis en arrêt maladie, elle poussera même le vice en m’envoyant une lettre m’interdisant d’être en arrêt maladie, que ça ne justifierais pas mes absences…. Y’a des gens parfois…. On se demande ce qu’ils ont dans la tête. Suite a cela je décide de faire une demande d’agrément pour être assistante maternelle, j’y crois peu car je suis jeune et je n’ai pas d’enfants mais ça marche, je me retrouve donc avec la garde de deux enfants en bas Age et ça me plait beaucoup, j’ai enfin trouvé un métier ou je me sens bien, nous sommes en 2001, je vis avec Domi depuis 4 ans et au fils du temps, notre couple s’essouffle, j’ai l’impression de n’être la que pour faire le ménage, nous n’avons plus rien à nous dire et a partager.

Je surf sur le net, je finis sur un t’chat traitant du handicap (Domi est paraplégique d’où ma recherche…) et je rencontre Didier, on s’entend à merveille tout de suite, il communique facilement, il me comprend et je peux tout lui confier, ça me change de Domi qui ne m’écoute pas, je finis par m’attacher à lui et par tomber amoureuse à mon grand désespoir, parce que ça n’était en aucun cas prémédité, je me retrouve dans une situation qui me plonge dans une grande dépression, partir ou rester, rester ou partir… l’été approche je décide de partir sur Marseille une semaine pour le rencontrer, aimer quelqu’un sans jamais l’avoir vu, c’est quelque chose d’inexplicable, de magique, de surprenant, on se rencontre donc et ca colle tout de suite, rien n’est différent du net, il est le même, honnête, gentil, droit, attentionné… la semaine passe vite, je rentre et repart aussitôt pour une autre semaine…

Le 4 janvier 2002 je décide de tout plaquer, j’abandonne mon travail et Domi… je pars à Marseille sans avoir d’argent, d’appartement, de boulot, parce que l’amour n’attend pas, parce que c’était plus fort que tout le reste.

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 21:19

 

c'est idiot de donner une classification de la gravité que ces viols ont eu a mes yeux mais pour moi c'est le moins douloureux....

 

 depressiondraps

 

 

Ca doit faire un mois et demi maintenant que je sors avec M....., il est pour moi une porte de sortie, après tout ce qui s’est passé, je n’ai pas conscience a l’époque de tout ça, j’ai occulté, oublié les épisodes de D....., P..... et C......, comme si rien ne s’était passé mais je fréquente moins le groupe, une des dernière fois ou j’y suis allé, j’ai fait la connaissance de M......., il était gentil avec moi, et c’était tellement rare que j’avais du mal a y croire, on s’est filé nos numéro de téléphone parce qu’il ne venait que rarement, je l’avais déjà vu mais on ne s’était jamais parlé, c’était assez dur quand il y a 30 personnes autour, oui c’est ça on devait être jusqu'à 30 le samedi soir, d’ailleurs on a eu la visite des flics plus d’une fois, parce que les voisins se plaignaient du bruit ! Tu m’étonne ! A deux heures, trois heures, au quatre heures du matin, on hurlaient dans la rue, on avaient élu domicile au « carrefour » c’est comme ça qu’on appelait ce croisement, l’une des routes menait chez moi et chez S........, l’autre nous permettait de sortir de la ville mais on ne bougeait jamais de la, il y avait toujours quelqu’un ,que ce soit le jour ou la nuit, un point de chute pour les paumés comme moi, il suffisait de se poser sur ce banc en béton blanc et d’attendre que quelqu’un débarque, et en général il ne fallait pas longtemps, d’ailleurs rare étaient les moments ou il n’y avait personne…

 

 

 je le connaissait ce banc, dans les moindres détails, j’en ai passé des heures dessus, à flirter, à pleurer, à dormir, à rêver, à espérer et j’ai finit par l’aimer !Oui même quand les autres étaient la, j’était la plupart du temps sur ce banc, parfois j’entendais a peine les remarques et les insultes, je devais leur paraître étrange, parfois je me dis que c’est pour ça qu’il ne m’aimaient pas et s’en prenaient a moi, on comprend mal les gens qui sont différents et moi j’étais différente, en quoi ? je ne sais pas mais je sais que je l’étais, peut être que j’étais trop renfermée, trop timide, peut être que j’avais trop mal pour pouvoir paraître normale, même si je pensais pouvoir en donner l’impression, j’ai vite perdu mes illusions car j’ai très vite compris que personnes ne marchaient dans mon jeux, mais je ne savais pas que moi je marchait dans le leurs…

 

Ils ont saboté ma vie à coup d’humiliations, de paroles, de gestes, de regards et  de non dit que je pouvais percevoir malgré tout, oui je paraissait peut être effacée et absente mais je sentais le mal, je savait ce qu’ils pensaient de moi, et oui je l’accepter, je n’avais déjà pas la force de vivre alors encore moins celle de me battre contre eux. J’aurais très bien pu renoncer a aller au carrefour mais c’est plus fort que moi, il faut que j’y aille encore et toujours, et il faut que je vois tous  ces salops, il faut qu’ils me rabaissent, pourquoi ? je ne sais pas, j’ai pas envie d’être seule, j’ai peur quand je suis seule, très peur parce que depuis quelques semaines, quelques mois, je ne peux m’empêcher de m’ouvrir les bras mais pourtant je ne veux pas mourir !!! Alors je prend un rasoir ou un cutter et je m’ouvre les bras, parfois comme ça par plaisir  ou par habitude, je finit par ne plus savoir, ça fait un tel bien !!

 

Beaucoup penserais que je suis folle et puis moi aussi de toute manière je le pense, tout comme je me hait et me trouve laide et grosse ! parfois je me loupe, ce que j’entend par louper ? tout simplement aller trop loin… Un jour tout allait mal, je me suis ouvert les bras mais je n’y suis pas aller de main morte, D....... venait de me mettre dehors pour la 3eme ou 4eme fois , je ne sais plus très bien, et j’ai encore eu cette impression d’être un objet, mes parents étaient en vacances et je me retrouvait donc seule, vraiment seule, on s’est engueuler il m’a dit de partir, et puis il est parti comme a chaque fois, alors j’ai pris une lame neuve et j’ai fermé les yeux, je me suis ouvert le bras jusqu'à ce que je n’en puisse plus, et puis quelques minutes plus tard je me suis senti mal, lovely été avec moi, elle tournait en rond, je l’aime et je ne veux pas qu’elle soit malheureuse, c’est con mais c’est ce qui se passe dans ma tête a ce moment la et puis ma première pensé, appeler S......... comme d’habitude, elle est venu me chercher en voiture avec sa mère, j’aime sa mère mais j’ai peur de son père… un alcoolique qui me déteste et me reproche de dévergonder sa fille… j’ai lovely avec moi et on arrive a la maison, mes bras pissent le sang, on finit à la pharmacie d’en face, on m’y traîne de force mais je refuse de rentrer, sa mère me menace me dit que si je n’entre pas, elle appelle mes parents… je me résigne, je rentre…on me soigne les bras, je frappe le pauvre pharmacien en prime parce qu’il m’a fait mal…bref je passe la nuit a pleurer dans les bras de S.......... Je pleure de ne pas être comprise, je pleure de me sentir si seule, je pleure d’avoir perdu D........., je pleure d’être ce que je suis…

 

M........;est poli, LUI !! il n’est pas comme les autres, il est différent, très calme, rigolot, attentionné, tendre et surtout bien élevé, il ne passe pas inaperçu aux yeux de mes parents et ça me fait plaisir de les entendre dire : «  oh qu’il est poli ! » « oh qu’il est bien élevé » oui il est bien élevé et poli, c’est rare de nos jours mais surtout c’est rare a cet age ! je crois qu’il a le même age que moi, il est si gentil, je ne peux pas dire que je suis amoureuse parce que je ne le suis pas mais je suis bien avec lui, je ne l’aime pas, non , j’aime toujours D........ ! mais comme il ne veut pas de moi, il faut bien que je trouve quelqu’un d’autre, quelqu’un qui me permettra en partie d’oublier l’emprise de D........;sur ma vie et mes sentiments. J’ai conscience que D........ est en train de me rendre folle, je suis dingue de lui, mais j’aime D........aussi mais ce n’est pas la même chose, j’aime D........ sincèrement mais je ne supporte plus cette situation, cette compétition entre moi et sa nana, elle était la avant moi, elle vit avec lui depuis 10 ans alors je ne vois pas ou est ma place, elle sait tout, mais il l’aime aussi ! alors il n’arrive pas a se décider et pendant ce temps je patiente, je subit, je reviens, je repart et je me perds… Je voudrais pouvoir dire non a tout ça et refuser d’être la maîtresse d’un homme qui aime deux femmes, mais mon cœur refuse d’écouter ma raison, oui je l’aime et j’espère qu’un jour…peut être qu’un jour il la quittera, je ne peux pas perdre espoir ! alors je l’aime et je le hais au gré de ces décisions et des caprices de son cœur.

 

 

 Entre temps je retourne voir le groupe, et je recommence à me détruire, puisque c’est la seule solution que j’ai trouvé pour survivre. Mais la avec M........ les choses seront différentes, je le sens !! ça fait 1 mois et demi qu’on est ensemble et il n’a jamais eu un seul geste déplacé !! et ça me fait vraiment drôle vu qu’en général la seule choses qui intéresse les mecs du groupe c’est « le cul » oui c’est vulgaire mais il est difficile de trouver un autre mot aussi représentatif de leur mode de penser ! Pas de sentiments, pas de remords, pas de tendresse, mais du sexe, rien que du sexe !!! Le reste ne les intéresse pas, ça leur paraît sûrement futile et pas adapté aux vrai hommes ! Ils se considèrent comme des hommes, pour moi ce sont des animaux, des monstres…

 

M......... me propose un soir de faire un tour, c’est pas la première fois mais en général ont reste dans ma chambre devant la télé ou avec S....... et on écoute de la musique, on passe de bon moments ensemble ! bref on prend le 414 parce qu’il veut qu’on se fasse une soirée en amoureux, je sais pas vraiment ou on vas. On finit dans un parc, je le connais, je l’ai déjà vu de la route mais je m’y suis jamais baladé, c’est très fleurit, c’est super jolie, il doit être 19h30 20h, on se pose dans l’herbe, on discute, on rigole et on flirte sagement, comme toujours. Le gardien passe, il connais M......... à mon grand étonnement, il est en train de demander aux gens de sortir du parc car il faut qu’il ferme les grilles, il regarde M.......;, lui dit bonjour, et lui dit que l’on peut rester, que l’on aura qu’a passer par dessus la barrière. Le temps passe, les gens s’en vont, le gardien ferme les barrière, on a  le parc pour nous seul !! personne n’entre, personne ne sort ! on continu a parler, a se câliner, et puis d’un coup, il tente ce qu’il n’avait jamais tenté jusqu'à présent, je suis assez étonné mais je ne veux pas car je ne suis pas amoureuse de lui, alors pourquoi est ce que j’ai fait ça avec les autres et pas avec lui ? je ne sais pas, mais la question ne se pose peut être pas, je ne veux pas, c’est tout ! pourtant m............ ne sait pas grand chose de moi, il sait peut être que je suis sorti avec un ou deux mecs du groupe mais il n’est pas sensé savoir que je suis une fille facile a moins que quelqu’un l’ai renseigné…ça je ne le saurais jamais. Il insiste de plus en plus, il me viole dans le parc, je ne me débat pas, pourquoi ? je ne sais pas… Je connais déjà la chanson, oui je la connais déjà même si mon esprit refuse de l’admettre, on m’a déjà joué le même air plus d’une fois, combien ? 3 fois, sans compter mon gentil cousin parce que je ne peux pas, parce que je ne sais pas combien de fois… M.......... ne tiens pas compte de ce que je peux lui dire, je ne suis plus la en réalité, je n’existe plus, je ne suis plus qu’un objet, je ne proteste plus, je ne dis plus rien, je ne suis plus rien, je me souviens simplement de ces quelques mots : « Ne m’aide pas surtout !!! » mais j’ai l’habitude des reproches, oui je m’en fou, j’en bouffe toutes la journée, je suis gavé au reproches et a l’humiliation alors je ne vois pas l’intérêt de réagir a ces quelques mots, de toute manière je ne le peux pas vu que je ne suis plus vraiment la. Après il s’est comporté comme si de rien été il m’a parlé de tout, de rien mais il été en colère, il ne l’exprimais pas directement mais je pouvais la sentir, n’importe qui aurait pu la sentir, et moi comment je me sentais ? j’avais honte, terriblement honte et je me sentais mal, si mal, non pas d’avoir été violé mais de ne pas l ‘avoir aidé, sentiments paradoxal que je ne peux expliquer aujourd’hui, je me suis senti tellement coupable que ça ne s’est pas arrêté la, on s’est posé sur un banc un peu plus loin, on a  parlé, ou plutôt j’ai écouté les reproches, et puis on s’est appuyé contre un arbre, il m’a demandé de lui faire une fellation et je me suis exécuté, pourquoi ? parce que j’avais honte de ne pas l’avoir aidé, j’avais honte qu’il ne soit pas parvenu a ces fins, qu’il ne soit pas satisfait…Mais je me suis arrêté en cours de route et je suis partie, je crois que c’est a ce moment la que j’ai réalisé ce que j’étais en train de faire, que j’ai réalise que je ne lui devait rien,  j’ai sauté par dessus cette foutu barrière pour rejoindre l’autre monde, ou du moins tenté d’y revenir…Rejoindre la réalité et le monde des gens civilisés même si je ne sais pas s’il existe, oui j’ai de sérieux doutes quand a l’existence d’un monde sensé et juste, le monde n’est pas normal, a moins que ce soit moi…Je ne sais pas…

 

Je suis rentré chez moi, brisée, anéanti, honteuse, sale, coupable, et si triste en même temps, si triste d’avoir cru qu’un homme pouvait être différent, correct, bien élevé, mais surtout honnête, je ne l’ai pas reconnu, je ne sais plus qui il est, mais peut être que tout ça viens de moi, peut être que j’ai cherché tout ça, peut être que je vis sur mon nuage, dans un autre monde ou tout est trop beau pour pouvoir exister, ou alors peut être que je prend mal les choses, j’ai sûrement mal interprété, peut être que c’est de ma faute, peut être que je ne mérite que ça et rien d’autre… Je ne sais plus ce qu’est la vie, je ne fait plus la différence entre bien et mal, entre normal ou anormal, je ne sais plus, je n’ai plus de point de repère, je ne pense plus, je ne peux plus penser, sans repère je ne suis plus rien…je n’existe plus. Je n’ai plus envie d’exister. Si la vie c’est ça alors je ne veux plus la vivre, ça n’a aucun intérêt, je ne vois pas quels intérêts les gens peuvent trouver a la vie, cette vie basée sur le sexe, le mensonge, la loi du plus fort. Je ne suis pas forte, je ne suis rien, je fais parti des faibles, ceux qui doivent s’exécuter sans réagir parce qu’ils sont faibles justement, mais moi je n’ai pas envie d’être comme ça, je ne veux pas vivre comme ça, être simplement un objet de plaisir pour les autres et me dégoûter a en crever, je ne veux plus être humilier, je ne veux plus vivre, je veux tout oublier, je veux fuir, je veux…. je veux…Je ne sais plus….

 

Je n’ai jamais revu M......... après ce soir la, même pas au carrefour que je continu a fréquenter malgré tout ça, le fréquenter ou non, quelle importance ? aucune, je n’ai plus rien a  perdre ou plutôt, je veux me perdre alors ça tombe bien….mais l........ va arriver au bon moment, oui l......, c’est un type pas très propre sur lui, un mec qui ne sait même pas lire, mais lui il est respecté, il viens de se séparé de sa nana parce qu’il ne veut pas s’occuper de son gamin, oui il a su faire un gosse mais pas s’en occuper mais je n’ai pas envie de le juger…Bien sur il s’est parfois moquer de moi comme tout les autres mais pas de la même manière, sûrement moins méchant, moins franc que les autres, plus tendre sans aucun doute, plus humains certainement, avec des défauts mais aussi des qualités, j’avais oublié que les hommes pouvait en avoir…

 

On s’est vu de plus en plus souvent, d’autant plus que c’était un des préféré de S.......; puisque l....... été son ex. Et puis au fils des semaines on s’est rapproché, et je crois que je peux dire que je l’ai aimé, oui, j’ai aimé ce type un peu spécial, il a été tendre avec moi, il a  su m’écouter et ne m’a pas sauté dessus a la première occasion, il a même pu dormi a mes cotés sans que je ne prenne peur. Ca n’aura duré que 3 semaines, je ne sais pas ou on en serais aujourd’hui si je n’était pas parti…

 

Je me rappelle d’un soir ou plutôt d’une nuit, la dernière nuit en fait…On été couché, le téléphone a sonné, il devait être 4h du matin, je me suis levé, j’ai décroché, et c’était D........, il voulait venir chez moi, je lui ai dit non, je lui ai dit que ce n ‘était pas une heure pour débarquer chez les gens… Il a insisté, j’ai céder. L......; s’est réveillé, je lui ai dit que D......... aller venir, il s’est mis en colère, j’ai interpréter ça comme une marque d’affection a mon égard, comme de la jalousie, cette jalousie qui n’existe pas a moins d’être amoureux, il ne m’a jamais dit je t’aime mais je sais qu’il m’aime, et S........ me l’a confirmé. Je parvient a le calmer, je lui dit de ne pas bouger, que je reviens. D......... sonne, il est très énervé, très content, je ne sais pas trop ce qu’il a, il est de très bonne humeur, moi beaucoup moins vu l’heure et les circonstance. Mais il est vrai que D......... est tout pour moi malgré tout ce qui a pu se passer, et il est dur pour moi de prendre du recul, ça fait un moment que je ne l’ai pas vu alors même si je fais mine d’être très en colère je ne le suis pas réellement. Il entre dans le salon, j’ai pris soin de planquer le vélo de l......... dans la cuisine, il a soif, il boit un coup et commence a me faire des avances, a me toucher les jambes, vu que je suis en chemise de nuit, je lui dit non, il me semble assez surpris vu que je n’ai jamais refusé auparavant, il insiste, je prend un peu peur, vu qu’il y a quelques semaines il a abusé de moi, beaucoup de gens penseront sûrement que je suis folle de l’avoir laisser entrer mais je n’ai pas conscience a cette époque qu’il représente un danger pour moi, non pour moi, il est toujours le beau et charmant D......., sur de lui, grande gueulle, beau parleur… Pour le calmer, je lui dit que je ne suis pas seule et ça marche, il me sort un tas de nom parce qu’il sait bien que je couche avec tout le monde, il veut savoir, il créve d’envie de savoir, il prend son air malin, je le revoit d’ici, cet air intelligent et foufou qu’il prend quand quelque chose l’excite et le fait trépigner ! Je refuse de lui dire parce que j’ai beaucoup d’estime pour l......., je ne veux pas salir sa réputation, je ne veux pas que ça se sache et en conclusion si D.......... sait, la terre entière le saura le lendemain. Je suis fatigué, j’ai pas envie de jouer a ce jeux des devinette, je le dirige gentiment vers la sortie, il me demande si la personne est cachée dans la cuisine, il ouvre la porte avant même que je réagisse, il voit le vélo de l......... et comprend, il a l’air content et ça le fait assez rire. Ca lui plait d’apprendre les choses avant les autres, bref je finit par le foutre dehors, de retour dans la chambre les choses se passent mal, l........;est en train de se préparer pour partir, je ne veux pas qu’il parte, pas encore, je ne veux plus qu’on me fui, qu’on m’ignore, on discute, je lui explique, je le supplie, je m’excuse, finalement il accepte de rester, je passerais le reste de la nuit dans ces bras ou je me sens en sécurité, oui je peux dire que cette nuit la je me sens bien, je suis heureuse. Le lendemain on a passé la matinée ensemble, vers 12h00 le téléphone a sonné, j’était en train de faire des frites et des saucisse, c’est un gros mangeur le l......, Je ne sais pas encore a ce moment la que ce coup de téléphone va changer ma vie, D.........me dit que C......(sa nana) est partie qu’elle ne reviendra pas, qu’il a fait son choix, j’attend ce moment depuis un an et demi…Je ne réfléchit pas ou plutôt je réfléchit trop, et l......; ? Je m’en veux mais je le presse de manger, il ne comprend pas trop ce que je lui raconte, je le met dehors et je cours rejoindre D........ qui m’attend dans la voiture, mais malgré la joie de le retrouver, je pense a l......., je m’en veux, je ne suis pas comme ça, je ne peux pas le laisser comme ça. Je le voit en bas de chez S......... il lui parle, elle est a sa fenêtre, je ne veux pas les interrompre, je décide de repasser dans l’après midi. Je le trouve devant son garage avec des amis en train de bricoler les motos, je décide de lui parler, je demande a D........ de nous laisser quelques instant pour lui parler. Il m’écoute, il n’est pas en colère, il me dit être simplement triste mais ne rien pouvoir faire contre ça vu que mon choix est fait, il tiens a me dire qu’il ne m’en veux pas, que je peux partir du moment que je suis heureuse. Ces paroles m’ont permise de repartir sereinement et de pouvoir m’inventer une autre vie.

 

Je l’ai revu 3 ans plus tard, il n’a pas changé, il est resté identique, gentil et aimable, souriant et gai, c’est la seule personne de cette époque que j’estime encore… il m’a permis de vivre a peu prés normalement pendant 5 ans.

 

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 20:56

 

depressioncoin

Il me fais un croche pied, ma tête heurte la table, mais je ne ressens aucune douleur, merci mon dieu, j’ai mis ma salopette noire ce matin, peut être que…peut être que ça me sauvera !il reviens vers moi, je me relève, je ne sais pas ce que je dois faire, fuir ? Non je ne sais pas, et si la porte été fermée a clés ? je ne m’en rappelle pas, est ce qu’il l’a fermé ? Non ce n’est peut être pas la solution, et si j’essayais de le calmer ? Dites moi ce que je dois faire, je ne sais plus, je ne sais pas, qu’est ce que je dois dire ou faire ? je lui dit d’arrêter, encore et encore mais il ne m’écoute pas, comme si je n’étais pas la, comme si je n’existais pas, comme si je n’étais qu’un objet posé la pour satisfaire ses désirs, une chose, une merde….

Pourquoi est ce qu’il fait ça ? Jamais je n’aurais cru ça possible, est ce que c’est vraiment lui ? Est ce que je rêve ? Où je suis ? Je ne sais plus, qu’est ce qui se passe, qu’est ce qui lui prend ? Ce n’est pas possible il n’est pas comme ça lui, il n’est pas comme les autres, il a toujours été attentionné avec ses petites amies, jamais il n’a dit de choses déplacées comme le font ceux du groupe en général, il n’a jamais rien fais de deguelasse, il a toujours été correct et charmant, qu’est ce qui se passe ?

Il m’attrape, il essaye de me déshabiller mais j’ai mis ma salopette noire ce matin, il n’arrivera pas a l’enlever, non je ne le laisserais pas faire, il n’y arrivera pas, il va bien laisser tomber ? Il tire sur le bas de ma salopette, il n’y arrive pas, il s’énerve, qu’est ce que je dois dire ? Je ne dis rien, qu’est ce que je dois faire ? j’essaye de l’empêcher de me toucher, de me déshabiller mais il a tellement de force, il est tellement costaud, je ne fais pas le poids, il est trop fort pour moi, je suis trop faible en ce moment, je n’arrive pas a me défendre, mes coups passe inaperçu, il ne m’en donne pas mais il me fais mal, il tire de toutes ces forces, je tombe, rien pour me rattraper, je me retrouve la tête en bas en appui sur les bras il tire sur ma salopette noire, combien de temps vas t’elle encore me protéger ? je n’ai plus de force, je suis épuisée, envie de renoncer, envie d’être ailleurs, envie de n’être jamais venu, je ne comprend pas, je ne comprend plus, les bretelles de ma salopette se détachent, j’ai peur, non pas ça, il faut qu’elles tiennent le coup, je suis fatiguée, je me retrouve sur le dos, je lui demande d’arrêter, mais je n’existe pas alors a quoi bon parler, je n’existe pas alors a quoi bon me débattre…il se jette sur moi comme un animal, il est lourd, tellement lourd, j’ai du mal a respirer, je suis épuisé, je le pousse mais  a quoi bon pousser un monstre pareil, je ne peux pas il faut que je me rende a l’évidence, je ne peux rien faire, je lui appartiens, je suis sa chose, je suis a lui, il peut faire de moi ce qu’il veut, je ne peux plus me débattre.

Pourquoi est ce que sa nana n’est pas la ce soir ? Pourquoi est ce qu’elle a choisit ce soir la pour aller rendre visite a ces parents ? Non ce n’est pas elle c’est lui qui m’a fait venir spécialement ce soir, tout était prévu ! Comment ai je pu être aussi conne, mais pourquoi est ce que je ne lui aurais pas fait confiance ? je n’avais aucunes raisons de ne pas lui faire confiance et de ne pas venir ce soir pour qu’il me montre le net et le t’chat , et puis d’ailleurs il l’a fait, il m’a montré et puis comme ça d’un coup, il m’a  sauté dessus, il m’a demandé si je voulais , je lui ai dis que non, il m’a parlé de D……. je lui ai dit que ça n’avais rien a voir, D…….. trotte dans ma tête maintenant, je me rappelle il y a quelques jours…non pas encore…non plus jamais ça…

Il enfonce brutalement ces gros doigts deguelasse en moi, j’ai mal, très mal, je ne pleure pas, je ne crie pas, je ne suis plus moi, je veux qu’il les enlève, je veux qu’il arrête mais il continu, je suis une chose , il ne m’écoute pas, je veux mourir, oui s’il pouvais me tuer ça m’arrangerais, je veux mourir…je le pousse mais je renonce vite, je comprend que je suis obligé de le laisser faire, je cherche une idée, je réfléchit si vite mais a la fois si mal, je me dis qu’il faut qu’il se calme, j’étouffe sous son poids, j’ai mal, en dernier recours, j’essaye de l’embrasser , peut être qu’il arrêtera, peut être que je réussirais a me sauver s’il croit que je coopère, mais il comprend vite, et d’un seul coup il arrête et se parle a lui-même « bon dieu mais qu’est ce que je fais la ? » il sait que je pourrais parler, il sais que son ex petite amie est ma meilleur amie, comment a t’elle pu aimer un salop pareil, mais j’y pense, je suis la seule a savoir que c’est un salop, personne ne me croira, personne !! Qui croira t’on ? La salope de service ou le saint des saints Christophe ? Je lui parle de S…... je lui dis qu’il est deguelasse, je sais qu’il l’aime sa S………..

 

 Je sursaute, l’interphone !! L’interphone vient de sonner !!!! Sonne encore stp, sonne encore stp !!!, l’interphone sonne encore et toujours mais il ne réagit pas. Un caillou sur la fenêtre, des cris ? Ce sont des cris ? Encore un caillou ? On l’appelle par la fenêtre, je reconnais S…….. oui elle est la, elle l’appelle et puis il me semble que c’est l…., oui c’est l….., j’ai reconnu le moteur de sa moto, j’ai envie de crier, il faut qu’il m’aide mais j’ai trop peur maintenant, j’ai trop mal, je n’arrive pas a respirer, je ne peux pas crier, mon dieu, ça y ai, il se lève !! il me laisse par terre, me dis de fermer ma guelle, je n’ose pas bouger, il ouvre la fenêtre qui donne sur la petite terrasse, il leur dit qu’il est fatigué, qu’il ne sors pas ce soir, l….. lui demande ce qu’il fait, il répond qu’il est seul et qu’il s’était endormi, l…… insiste pour monter, il dit « ok »

 J’ai peur, il viens vers moi, il me chope comme on chope un objet qui gêne dans le passage, il ouvre la porte d’entrée, les escaliers sont en face, on monte un étage il me pousse sur les marches, je tombe, il me dit de ne pas bouger, de fermer ma guelle, oui je ferme ma guelle comme je le fais depuis si longtemps déjà, quelle heure est t’il ? Et si je descendais ? Si j’ouvrais la porte quand l….sera la ? J’entend la sonnerie de la porte, j’ai peur, je ne peux plus bouger, il faut que je fasse quelque chose, mais je ne sais pas quoi faire, je sais qu’il est derrière cette porte, je sais que je ne peux pas descendre, j’entends des pas, c’est l…..et S….. qui monte, je ne sais pas s’ils sont seuls, j’ai peur, est ce que je dois ouvrir cette porte ? les pas se rapprochent de moi il faut que je réfléchisse vite mais je ne peux pas, j’ai peur, je tremble, je suis tétanisé, je ne suis qu’au deuxième étage, je n’ose pas descendre, j’ai peur de sa réaction, je me dit que l….. m’aiderait sûrement, je me dis que C……. ne me ferait pas de mal devant eux, non je ne peux pas alors je monte, je monte, je monte aussi vite que mon état me le permet, je les entend parler, je les entend rire, et je suis comme une bête en cage, comme une chose honteuse que l’on cache…je monte encore et encore ça me parais interminable, jamais je n’ai eu a ce moment la l’idée d’aller frapper chez un voisin, j’ai honte, j’ai peur, j’arrive en haut, je ne peux pas aller plus loin , je me sens prisonnière, je ne sais pas ou aller, je ne peux plus bouger…j’attend, j’attend je ne sais combien de temps, je guette le moindre bruit, et s’il revenais ? s’il reviens il faudra que je hurle, que je hurle de toutes mes forces, les voisins m’entendront sûrement… j’attend…, personne ne viens, j’ai si peur d’entendre ses pas, si peur qu’il revienne…personne ne viens, il faut que je bouge, je ne vais pas passer la nuit la, je descend, je ne sais pas ou il est, il me semble qu’il m’observe qu’il est la partout…je me rend compte que je ne suis pas tout a fait habillé, j’ai entendu un bruit, des bruit de pas, des voix, c’est S………, si elle savais que je suis la accroupi sur les marches, si seulement j’avais le courage de l’appeler, pourquoi je ne l’appelle pas ? je ne sais pas, mais peut être que j’aurais du…la porte d’entrée claque il sont partis.

Je reste tétanisé a l’idée que tout recommence, la porte du premier étage s’ouvre, il monte, il est la devant moi, l’air un peu inquiet et embarrassé, il a mes affaires a la mains, je le suis, j’ai peur, je ne parle pas, je ne crie pas, je le suis comme une bête docile, je franchis la porte, je fixe la poignée, il la referme derrière moi, non pas encore !!! j’ai si peur, je ne veux pas, il a l’air mal, très embéter, très gêné, a ma grande surprise il me tend mon sac, je le prend, puis il se met a parler, il s’excuse, il ne sais pas ce qui lui a pris, il ne sais pas pourquoi il a fait ça, il me parle de S…….., il me dit qu’il ne faut pas lui en parler, je lui demande pourquoi il a fait ça, il me répond qu’il ne sait pas, j’ai peur mais il a l’air calme, je me force a lui parler, je n’en ai pas envie, je ne sais pas pourquoi je parle avec ce type, il m’ouvre la porte, je descend l’escalier, je marche, la tête vide, le corps endolori, j’ai mal au cotes, j’ai mal a la tête, j’ai mal partout, il était si lourd, je ne sais pas quoi faire, il faut que je rentre chez moi, est ce que mes parents vont se rendre compte de ce qui se passe ? S…….., il faut que je parle a S…….., il faut que je parle, je passe devant chez elle pour rentrer chez moi, je l’appelle, il est tard, je lance un caillou sur son volet, il s’ouvre, elle est la…elle me demande si ça va et ce que je fais la…je lui dit que je viens de chez C……., j’essaye de lui dire ce qu’il s’est passé, les mots me manquent, elle ne me crois pas, je lui dit que je sais qu’elle y est passée, elle ne me crois pas je le sens, je le sais, je renonce, je rentre chez moi…en prime je me prend un savon, je suis rentré en retard…je me lave, je me couche mais je ne trouve pas le sommeil, je passe une bonne partie de la nuit  a  pleurer

Le pire est que je possède toujours ma salopette noire, pas moyen de la jeter, pourtant je Ne rentre plus dedans pour le moment….

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 20:50

depression

 

écrit en 2005 mais toujours d’actualité malheureusement, un peu long désolé....

 

Ce soir la, je ne sais plus trop ce qu’on fête, je crois que j……., le con a tête de choux fête son permis et pourtant c’était pas gagné vu que la seule fois ou je l’ai vu conduire, il a emboutit la voiture des parents de m……..et c’était hier !!! Je ne sais même pas ce que je fou la, je suis mal a l’aise, je sais que je n’ai pas ma place ici, au milieu de tout ces cons qui ne pensent qu’a leur paire de couille et à leur fierté, ce sera à celui qui impressionnera le plus, qui se fera le plus remarquer. Comment se faire remarquer ? En faisant du mal aux autres, en les ignorant, en les dominant par la parole : dure, sèche, sans fondement… Comment parlent t’ils des filles ? « des trous », « femmes », « choses »… Et bien d’autres que ma mémoire a préféré occulter et je ne lui en veux pas sur ce coup la ! A cette époque je ne me pose pas de question, je suis le troupeau pour ne pas être seule avec ma souffrance, avec mon anorexie, avec cette vie dont je ne veux pas , avec cette vie qui ne m’appartient pas, pour ne pas souffrir je me perd dans d’autres bras, dans d’autres lits, sensation d’exister mais aussi de me détruire, sensation d’être la et de me laisser détruire, Je laisse cette charge aux autres, J’ai commencé en refusant de manger, je les laisse finir le travail… Je suis la parce que je pense qu’ils doivent être assez doué pour ça, ils le font chaque jours quand je les voit, et pourtant chaque jours j’y retourne… Je me rappelle du jour ou ils m’ont piqué mes godasses, je me suis retrouvé pieds nue au beau milieu de la rue, j’ai voulu les récupérer, mais je me suis retrouvé par terre, ils m’ont traîné, comme on pourrait traîner un sac poubelle jusqu’au local à ordure, ils m’ont traîné sans se soucier de savoir s’ils me faisaient mal ou non, et puis il y a eu le premier trottoir, paf !! dans les reins ! Mais peut importe on continu, j’ai beau hurler qu’ils me font mal, ils s’en foutent, ça leurs fait davantage plaisir, S……….. est la et leur dit d’arrêter, je me sens ridicule, traîner de la sorte par terre, je voudrais pouvoir disparaître, ne plus exister… Puis il me jette dans les buissons, je les connais bien puisque j’y finit presque tout les jours, ces buissons avec ces petites épines qui rentrent dans la chair et qui font un mal de chien. S……… aussi y finit parfois mais leur cible préférée c’est moi ! et rien que moi !! Pour les moqueries, je suis aussi la première mais je me tais et j’encaisse ! De toute façon ils ont raison, je suis minable et je ne vaut rien, je suis grosse et laide alors pourquoi se battre contre la réalité… Mon corps me fait souffrir, le manque de nourriture me fait souffrir, leurs jeux débiles n’arrangent pas la situation… et c’est chaque jours pareil… Les insultes, les brimades, les critiques me font descendre plus bas que terre, S……….. est la, elle écoute, s’interpose de temps en temps mais ne peut pas risquer non plus d’être éjecter du groupe et puis dans un sens peut être qu’elle n’avait pas envie d’intervenir, elle est la préféré du groupe, je ne dis pas ça par jalousie parce que je l’aime et qu’ils ont raison de l’aimer mais parce que c’est le cas… et puis elle elle sait dire non, elle sait poser les limites que je n’ai pas su imposer à temps. C’est elle qui m’a présenté à eux, c’est elle qui m’a fait entrer dans ce groupe, et j’en été fière au début, j’étais curieuse et j’avais envie d’avoir des amis mais je ne savais pas que tout allait tourner au cauchemar. Je voulais qu’on m’aime, mon ami venait de prendre le large avec ma meilleure amie, je n’avais qu’eux, au bout de trois ans , c’est dur...et quelques mois et quelques tentatives de suicide plus tard, je me retrouve la, au milieux d’un groupe d’abrutis, tous plus cons les un que les autres, je ne sais même pas si leur connerie est quantifiable mais a cette époque ça m’est égal, je crois que j’ai conscience des choses mais que je refuse de les voir, alors je continu de plus belle… ils sont en forme ce soir, ça rigole, ça boit, ça drague et moi je suis seule avec S…………. qui vient me voir de temps en temps, et que je colle des que je peux, tout le monde parle et ris sauf moi, pourquoi ? parce que je ne fait que de la figuration, parce qu’on se servira de moi le moment venu, parce que je ne suis qu’un objet, et qu’un objet ça ne parle pas, ça ne réagit pas, ça ne donne pas son avis, ça n’a pas d’opinion et c’est inintéressant, ça exécute sans se demander pourquoi, chaque objet à son utilité et comme chaque objet j’ai le mien : satisfaire les désirs de ces abrutis…

 

 

 

Avant d’en arriver la on est aller manger au mac do pour fêter ça, vous parlez d’une idée … c’était fabuleux, je m’en suis pris plein la gueulle pour changer, mais cette fois je n’ai pas supporté de me faire rabaisser, sûrement parce que D…… été la, et parce que D……. représente tout pour moi, oui je suis son objet, mais je l’aime et objet ou pas, je préfère fermer les yeux…et puis c’est tellement différent avec D….., jamais il ne me presse pour faire les choses, jamais il ne demande, il me laisse le soin de faire le premier pas… et puis toute nos soirées ne finissent pas sous la couette, c’est tellement rare … Les glaçons du coca dans le dos, ( ça ferais rire n’importe qui mais l’accumulation fait que moi je n’en ris plus…) les insultes, les jeux de mains qui finissent toujours par me blesser et me faire un mal de chien… s’en ai trop, je me lève je pars, ils se moquent , c’est rien j’en ai l’habitude, il me feront payer ce départ a la prochaine rencontre, c’est à dire demain…

Il va falloir que je marche un bout de temps pour rentrer chez moi, le mac do est a coté de chez p……. mais, loin de chez moi mais c’est pas grave, je n’en peux plus, un peu de repos me fera du bien…j’ai a peine fait 200 mètre que S……. et D…….me rattrape en me demandant ce qui ne vas pas. Ce qui ne vas pas ? comme s’ils étaient aveugles, comme si tout était normal, oui tout est normal pour eux, mais pas pour moi qui subit tout ce qu’il y a de plus humiliant. D……. essaye de me consoler, de me parler, il est beau parleur ce D……. mais je l’aime et je l’aime encore plus pour ce coté la même si je sais qu’il ne m’aime pas et que je ne suis que son objet…mais je suis aussi converti  a sa manière de pensé, tout ce qu’il me dit est vrai, tout ce qu’il me dit, je dois le faire, oui je dois le faire et j’en ai envie puisque je l’aime. Et puis je me dit que les choses changeront un jour et qu’il finira peut être par m’aimer si je suis docile et que je fais ce qu’il me dit…Il faut donc que j’y retourne… Ils mangent, ils se goinfrent comme des porcs, ça me donne envie de gerber, moi qui ne peut rien avaler, moi qui ai la nourriture pour ennemi, moi qui ai mon corps pour ennemi, je hais ce corps et je déteste les voir s’empiffrer, ils ne se contentent pas d’un hamburger mais de deux trois quatre…je subit les remarques quant a mon départ et les moqueries, D…….. me dit d’ignorer et leur dit de la fermer mais il fait ça de manière détourné, ce n’est pas son groupe, ce n’est pas son univers, ce n’est pas un motard, il est la ce soir mais je ne sais pas pourquoi…Le repas, leur repas se termine et on se retrouve ici chez p……. à deux pas du mac do, il a  une super baraque et ces parents ne sont pas la alors ils ont décidé d’organiser ça ici ! quelle chance…

 

 

Ils s’en vont petit a petit, ce n’est pas le WE et certains bosse demain, enfin c’est une chose plutôt rare chez eux…mais ça m’est égal car ce qui m’intéresse c’est p……, je ne sais pas pourquoi, c’est peut être suite a cette discussion que nous avons eu… ils sait que je suis une fille plutôt facile et il m’a proposé sans aucune gêne de coucher avec lui, sa proposition ne m’a pas gêné, c’est le regard se S……… qui m’a gêné…parce quelle sait de quoi on parle même si elle ne nous entend pas, elle les connaît, elle me connaît , elle sait mieux que moi qui je suis et ce que je fais pour me détruire. Elle dit de moi que je suis une fille facile elle me demande souvent pourquoi, preuve qu’elle teins a moi, preuve qu’elle tente de savoir, elle veut que je mange, c’est un mère pour moi, elle prend soin de moi et me cajole dans les moments les plus difficile et l’amitié qui nous lie est sincère et forte. Mais cette amitié ne suffit pas pour aller mieux, j’ai besoin de plus encore et toujours plus… un peu comme si l’humiliation me satisfaisait, un peu comme si j’avais besoin d’être humilier et d’attirer les regards pour me sentir exister même si j’ai honte et que j’ai mal a en crever, je préfère souffrir que de ne plus exister, est ce de l’instinct de survie ? Est ce que c’est ça qui me pousse à souffrir et à ne pas mettre fin a mes jours ? Combien de temps est ce que je vais encore tenir ? Est ce que S……… sera toujours la pour me dire ce qui est bien, pour me dire ce qui est mal ? Combien de temps va t’elle accepter de me voir me détruire, combien de fois va t’elle encore recoller les morceaux ?

 

 

Ils sont tous parti, un con après l’autre, il ne reste que moi, S…….. et p…….., l’homme a la CB500 qui veut coucher avec moi, cette homme que je connais depuis quelques mois, qui a une copine mais comme elle refuse de coucher avec lui, il faut bien qu’il se trouve un objet de remplacement, et je suis un objet alors pourquoi s’en priver ? Je sais que S………. ne souhaite pas partir parce qu’elle connaît la suite, je sais qu’elle veut me protéger, je sais qu’elle a peur pour moi, je sais… mais je m’en fou comme je me fou de tout le reste, je l’aime ma S……… mais ce ne suffit pas… Elle s’absente pour aller aux toilettes, on est devant la télé, il commence a me toucher, a m’embrasser, je finit a cheval sur lui, on s’embrasse, S……. revient très discrètement, je ne l’entend pas arriver, elle me colle une baffe, je sursaute et retourne a ma place, elle me dit d’arrêter mes conneries, p…….. ne réagit pas à ces remarques… Le temps passe et S……….. finit par partir, p……. lui promet de me ramener chez moi, je n’aime pas la savoir seule dehors, il est assez tard mais je n’ai pas envie de rentrer, contrairement a elle, je peux rentrer plus tard, mes parents ne sont pas aussi strict que les siens.

Après son départ, nous sommes monté dans la chambre et on a couché ensemble, pas besoin de détails je pense, juste après il m’a demandé de foutre le camp parce qu’il travaillait le lendemain, je lui ai demandé de me raccompagner, il a m’a répondu qu’il été fatigué, une humiliation de plus pour moi… Il ne sait même pas levé pour me raccompagner a la porte, je ne le méritait sûrement pas , je n’était qu’un objet qu’on utilise et qu’on jette alors pourquoi s’encombrer, je suis donc rentré seule, il devait être entre 23h00 et minuit… il faisait noir et je n’était pas rassuré parce qu’il y avait un quartier pas très sympa a traverser, bref, en marchant je me demandais comment réagirais la copine de pascal en apprenant ça mais finalement elle ne l’a jamais appris vu que je n’ai jamais rien dit et que lui non plus. Mais ça ne m’a pas posé de problème de conscience, rien à foutre comme de tout le reste en réalité. Je me demande aujourd’hui si les choses auraient été différente si p……… m’avait ramené chez moi.

 

 

Je suis enfin arrivé en bas de chez moi, ravi d’être enfin sorti de ce cauchemar ! Marcher seule à 23h n’était pas rassurant, c’est peut être dur a croire mais je suis trouillarde de nature malgré tout ce que je peux faire! Mais une surprise m’attendait ! Juste en face de l’immeuble il y a une petite rue qui  se termine en cul de sac. Et a ma grande surprise une Renault 11 était garée en plein milieu, il y avait deux mecs qui parlaient, en m’approchant j’ai reconnu D…… et P……… !

D…... je l’aime ce D…. on ne se voit pas souvent, il sait que je suis folle de lui mais pour réussir à le voir c’est toute une aventure !! Il aime rester chez lui scotché a son ordinateur et a sa cibi ! Mais avec ma volonté et l’amour que j’ai pour lui j’y arrive malgré tout ! Et a chaque fois c’est la même chose, une soirée merveilleuse et puis le départ, je me met dans tout mes états, et mes pensées se battent entre elles, je me pose un tas de question, je me demande pourquoi ? et a quoi ça me mènera, je me demande aussi pourquoi je fais ça, pourquoi je me détruit de cette manière, il me dit qu’il n’a pas de sentiments pour moi, qu’il m’aime beaucoup mais juste comme une amie et rien de plus, il me dit qu’il ne veut pas me mentir, et c’est tout en son honneur, bref ça dure depuis quelques temps déjà, mais j’ai l’impression que je souffre de cette manière depuis une éternité et que je n’arriverais jamais a me défaire de son emprise, oui le mot emprise est bien choisit car il reflète la réalité, triste réalité malheureusement, il me fascine, il m’ensorcelle, je ne pense qu’a lui du matin au soir, et je n’arrive pas a me faire une raison, je n’arrive pas a me dire qu’il ne faut pas et je ne vois pas vraiment de raisons pour ne pas le faire alors des que je peux je passe du temps avec lui mais c’est surtout quand monsieur le veut bien…je suis assez surprise de le voir la, il n’est venu qu’une fois chez moi et la il débarque avec un mec que je connais juste comme ça, je ne sais plus si je l’ai déjà vu mais je connais son prénom c’est un de ces meilleur ami ! On parle un peu, je lui demande ce qu’il fait la, il me demande si je veux venir avec eux chez D…….., je leur répond que je ne sais pas, qu’il est déjà tard et que je risque de me faire engueuler mais avec sa tchatche légendaire D…… me dit que ça ne sera pas long, qu’on fait juste un aller retour et que je ne rentrerais pas tard. J’accepte. C’est partie, en route pour la chambre de D…….., son père est rarement la et quand il est la il est bourré dans la canapé en train de dormir, et sa mère ne rentre pas la semaine. On arrive a destination, c’est pas loin de chez moi,  peut être 5 minutes a pieds, je salut son chien attaché dans le garage, ça m’agace de le voir comme ça mais je n’y peux rien. Et puis on montent et on passent devant la porte vitrée du salon, son père est en train de ronfler , affalé dans le fauteuil devant la télé. Arrivé en haut des escaliers, virage à gauche pour aller dans la chambre. On se pose sur le canapé qui lui sert aussi de lit, en réalité ce n’est pas un canapé, c’est simplement un matelas plié. Pour la première fois depuis que je viens ici, l’ordinateur n’est pas allumé, la cibi non plus, on papote de tout et de rien mais je suis de nature timide et ne connaissant pas P…., je ne parle pas beaucoup. D……. s’approche de moi au fur et a mesure mais je me pose des questions, il ne fait jamais ça d’habitude parce qu’il ne veut pas s’afficher avec moi, « ce serait trop la honte !! », s’afficher avec un objet dont il n’est pas le propriétaire et dont tout le monde se sert ! il me caresse le dos et on finit par être très proche physiquement mais ça me gêne devant P…….., bref pendant ce temps on parle toujours, je finit par me blottir dans les bras de D……., j’ai du mal a lui résister, c’est ce que j’appelle un câlin, oui j’ai 17 ans mais j’ai toujours besoin de câlin et puis je ne fais rien de mal et ça n’ira pas plus loin vu que P……. est la alors il faut que j’en profite, je ne le voit pas beaucoup alors il faut profiter de chaque instant ! mais subitement P……, qui s’était rapproché, glisse sa main sur mon dos sous mon tee-shirt alors que D…… était justement en train de le faire, je réagit en lui demandant d’arrêter, en disant que je sais bien que ce n’est pas D……., mais il insiste, il me dit qu’il n’y a pas de différence, il me demande ou est le mal, je lui répond qu’il y a une grande différence, que j’aime d……. mais que lui je ne le connais pas, et puis il continu, mais je ne veux pas alors je le repousse, je me rapproche de D……, à ce moment la je ne suis plus très sur de ce qui se passe, je crois que c’est la que je commence a voir peur mais je ne pense pas a fuir, je dois me tromper, D…… ne ferait pas ça, parce que je l’aime mon D…….. ! mais les chose s’enchaînent , P…….devient de plus en plus insistant, jusqu’au moment ou il me tire vers lui , je lui répète que je ne veux pas, et je regarde D……., il a l’air embarrassé, je finit par devoir m’accrocher a lui pendant que l’autre abruti me tire par les pieds, je n’ai pas peur sur le moment, je crois que j’essaye juste de comprendre ce qui se passe mais je n’y arrive pas, ma tête est embrouillé, je ne réalise pas, ils ne vont pas me faire de mal ? Ce n’est pas possible de toute manière, je connais trop D……..pour ça ! Mais je ne connaît pas P…….., non de toute façon il ne le laisserais pas faire ça…mais les chose suivent leurs cours, je finit par demander a D……… de ne pas le laisser faire ça parce que maintenant il me semble comprendre ce qui se passe, on m’a trahis, D…… m’a trahis, D…. m’a vendu au pourri de P……, pourquoi il a fait ça ???? Je l’aime !! Pourquoi il fait ça ?? Pourquoi me fait il du mal ??? Je l’aime !!  J’ai toujours été tendre et attentionné avec lui, je sais qu’il ne m’aime pas mais je ne veux pas, non je ne veux pas, pourquoi moi ? Je ne comprends pas, qu’est ce que j’ai fait de mal ? Est ce que j’ai fait quelque chose qui aurait pu laisser penser que ? Non je n’ai rien fait, pourquoi est ce que je l’ai ai suivit ? Je n’aurais pas du vu l’heure, je n’aurais pas du mais c’est D…….. alors je ne risquais rien. Ce n’est pas possible je n’arrive pas à le croire, l’idée que son père est en bas me bloque et m’empêche paradoxalement d’appeler a l’aide et puis de toute façon je ne sais pas si j’ai envie de le faire, est ce que c’est une manière d’accepter ce qui m’arrive ? Non c’est la peur qui me paralyse, oui j’ai peur, je ne connais pas la suite mais j’ai peur…je me répéterais pendant des années que j’ai eu tord de ne pas appeler, je me le reprocherais, un peu comme si j’étais coupable de ne pas m’être défendu…

 

 

Je finit nue sans trop savoir comment, P…….. me fait un cunnilingus, pendant que D…….. me propose de le sucer…je repousse P…… tant que je le peux mais D……est a ma tète et m’empêche de le repousser…je finit avec cette saleté dans ma bouche, pendant que l’autre abruti me lèche et arrive a ces fins... Il me fait jouir…j’ai longtemps culpabilisé, jusqu'à ce qu’on arrive a me faire comprendre que le sexe est quelque chose d’automatique, qu’il est programmé pour ça et que je n’y peux rien, on pourrais me demander si ça m’a plu…je ne vois pas l’intérêt de répondre a une question aussi conne…je me suis longtemps demandé aussi pourquoi il avait fait ça, pourquoi il n’a pas fait ce qu’il avait a faire et pourquoi il ne m’a pas laisser ensuite, cette question je me la pose encore car je ne pense pas avoir la réponse, après avoir fait ça, il a essayer de me prendre par derrière mais je lui ai décroché un coup de pied, un tout petit coup de pied et il s’est mis en colère et m’a dit que je n’était qu’une salope, que moi j’avais pris mon pied et que j’étais égoïste de ne pas le laisser faire, il ma demandé si j’avais trouver ça agréable, c’est sur que de se faire violer comme ça c’est agréable ! y’a pas a dire !!! En décrochant le coup de pied, je me suis jeter sur D……. qui été a allongé un peu plus loin, il ne bougeait pas, peut être qu’il avait conscience de ce qui se passait, peut être qu’il était mal a l’aise, peut être qu’il regrettait, ces questions je ne me les suis pas posée sur le moment, j’avais bien trop peur pour réfléchir, j’ai fait ça dans l’espoir d’être aidé, j’ai fait ça pensant qu’il me protégerais de P……et pensant que ce n’était pas possible, que celui que j’aimais ne pouvait pas faire ça. C’était dans ma tête mon ultime recours. Bien sur avec le recul, on se dit j’aurais pu le frapper, j’aurais pu hurler, j’aurais pu me sauver, oui j’aurais peut être pu, oui, mais quand la peur nous paralyse, tout deviens impossible, le corps pèse une tonne, la voix nous manque, une seule envie : mourir pour ne pas subir ça.. Je me suis donc retrouvé sur D……., il n’a rien fait ,que ce soit en bien ou en mal, j’étais blotti contre lui et P………. est revenu a la charge, il ma dit reste comme ça si tu veux…qu’est ce que je dois répondre ? Qu’est ce que je dois faire ? D……. n’a pas bougé, D……. n’a rien dit, D……. n’a participé a rien ou presque, P……. m’a traumatisé à vie je pense, je n’oublierais jamais sa voix si particulière, son visage de tueur, oui il a une gueule de tueur…je suis rentré tard chez moi, je ne sais plus comment…D…… m’a toujours ramené chez moi, j’ai toujours trouvé ça très galant et très gentil…Mais ce soir la je ne sais pas, je ne sais pas non plus comment ça a finit, les flash back ne m’ont pas encore appris la fin de l’histoire et je n’ai pas envie de la connaître…je suis rentré vers 4h il me semble ,mon père était mort d’inquiétude, il est venu m’engueuler et est allé se coucher…oui ça je m’en rappelle, je me rappelle aussi que j’avais peur, peur qu’il se rende compte de ce qui c’était passé, un peu comme si j’avais fait une bêtise et que c’était écrit noir sur blanc sur mon front, je n’ai pensé a rien, je me suis couché et j’ai réagi comme si rien ne s’était passé, je n’ai eu qu’une idée concernant cette soirée, en parler a Sandrine mais je ne lui ai pas dit que j’avais été violé, juste que j’avais passé la soirée avec D…… et P……...

 

 

Le lendemain il s’est passé la même chose, je le sais mais je n’ai pas de souvenirs…

 

 

J’ai appris par la suite que P…. avait demandé a D…… de lui trouver des filles et que P….. est un pervers… mais ces mots viennent de D……, sûrement une manière de se déculpabilisé et de jouer les victimes. Il m’a dit qu’il était con a l’époque et que P…… avait beaucoup insister alors comme il me considérait comme une salope, il m’a vendu, ça m’a pas aidé d’entendre ces mots…il m’a dit qu’il y  avait tellement de salope qui faisait ça par plaisir , enfin il a cru que…

P……. est un adepte des partouzes, des truc a plusieurs que ce soit avec sa nana ou sans… j’ai appris que souvent pour l’anniversaire de sa nana, plutôt que de lui acheter des fleurs, il préférais lui offrir des filles et des mecs… ça se passe de commentaires…

 

 

7 ans après les images sont encore la, elles m’accompagnent chaque nuit, je ne sais pas si le plus dur est de revoir ces images dans mes rêves, d’y penser à longueur de journée en me disant et si…et si…, ou de ne plus savoir ou je me situe par rapport à ma vie, par rapport à mes illusions, par rapport à D…., oui D…… fait encore parti de ma vie, il est en moi, il est avec moi, chaque jour, chaque nuit, peut être plus présent que personne ne pourra jamais l’être,ou qu’il aille et quoi qu’il fasse il sera prés de moi, je ne sais toujours pas comment me défaire de son emprise, comment le mettre de coté sans oublier, j’ai besoin de penser a lui, j’ai besoin de l’entendre, besoin de… je ne sais plus de quoi j’ai besoin, peut être d’un bon psy, non ? Sûrement mais je n’en ressent pas le besoin, je sais que ce besoin la, je ne l’ai pas alors qu’est ce que je dois faire ? Je ne sais pas, résister à l’envie d’aller chez lui, la ou tout a eu lieu, la ou je lui ai fait part de mes peines, de mes joies, la ou on a passé de magnifiques moments, la ou j’ai pu me réfugier quand tout aller mal, quand tout partait de travers,  la ou tout a commencer mais aussi la ou tout s’est terminé…résister à cette envie de lui parler, résister à l’envie de crever pour pouvoir être enfin libérer de ce mal que je ne peux pas nommer, ce mal s’appelle D……, mais malheureusement et paradoxalement il ne représente pas que ça pour moi, je ne cherche plus a comprendre mes sentiments, la haine que j’ai envers lui, l’amour que j’ai eu et que j’ai peut être encore pour lui, oui je l’aimais tant…et puis le souvenir de cette trahison, toujours aussi présent, comme si c’était hier, je ne voudrais plus penser, juste en finir pour ne pas devoir le haïr….

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 18:59

27208359 pJe me sens seule et anéantit, plus rien ne pourra me faire me relever, je n’ai plus envie de vivre, la vie n’a plus d’intérêt sans Eric, sans Sheyenne et sans féline. Plus envie de me battre et ça durera des mois…

J’ai repris la Cibi au début du mois de mai histoire de m’occuper, j’ai ai rencontré S..., qui deviendra ma meilleure amie, pour le meilleur mais aussi pour le pire, on partage tout, on ne se cache rien, elle est tout pour moi, elle habite à côté de chez moi et quand j’ai besoin de lui parler je traverse la route et je balance un caillou sur sa fenêtre ou son volet. elle finit par me présenter a son groupe, un groupe de motard pour la plupart. Une seule chose compte pour eux, la moto !

 

Je ne m’intégrerais jamais dans ce groupe mais tous me passerons dessus de gré ou de force. J’ai commencé par sortir avec un certain D......, dont je ne connais même plus le nom de famille… ça ne durera pas bien longtemps, Eric est encore trop présent dans ma tête…

Avec la bande on se retrouve tous les soirs au carrefour, il y a un banc, c’est notre point de ralliement, pas loin de chez M......, M..... qui est le suivant sur ma liste, un gars pas bien malin et qui le sera encore moins après un grave accident de moto. Son seul rêve était de me sauter sur sa moto, rêve non exaucé malheureusement pour lui. J’ai refusé juste pour l’emmerder.

 

Je ne suis pas intégrer à la bande, ils me maltraitent et m’humilient en me trainant par terre en me jetant dans la haie, en me lançant des vannes toute la soirée et pourtant j’y retourne chaque soir, il fauit croire que je suis masochiste.

Mon seul désir pour le moment a un seul nom : D....., ce nom obsède toujours mes pensées…

Je l’ai rencontré sur la cibi lui aussi, il ne traine pas avec le groupe de motard mais il les connaît et son meilleur ami en fait partie il s’appelle C.......... Je passe toutes mes soirée a sortir et toute mes journées quand je n’ai pas cours, je voyage d’un mec a l’autre, je me fais jeter et reprendre, mais ça n’a pas d’importance, S....... me dit que je fais n’importe quoi, je m’en rends compte, j’ai l’impression d’être une pute mais je continu à m’enfoncer… encore et toujours sans jamais m’arrêter.

 

Je ne comprends pas ce que veut D......, un jour il veut me voir, le lendemain non, il veut coucher puis ne veux pas, je n’arrive pas à le suivre, je passe des journée de rêve avec lui et des journée d’enfer en son absence. Ma vie est maintenant rythmée par D....., par ce qu’il veut…c’est comme un jeux sans fin qu’on ne contrôle pas, ni lui, ni moi, il ne m’aime pas, il me l’a déjà dit mais moi je suis folle de lui et je lui passe tout…

on passera quand même des moment mémorable ensemble comme ce fameux soir au château de la madeleine, ou on avait fini allongé au beau milieu de la route, juste pour deconner, j’avais eu toute l’affection que je recherchais ce soir-là et il y en a eu d’autre, par exemple quand il est venu me chercher pour que je l’accompagne a un feux organisé par C........., bien sûr je n’étais pas invité et j’ai donc été mal a l’aise toute la soirée… déjà que je ne suis pas accepté par le groupe, si en plus je me pointe quand on me le demande pas…l...... passera la soirée a me chercher, a me provoquer gentiment,  a me faire comprendre qu’il veut être le prochain sur ma liste et il le sera…

 

Le 22 juin 1996, feux de la saint jean, c’est une date qui l’a aussi marqué, il me l’a dit en 2003 quand on a repris contact… il a passé la nuit chez moi avec S......., on a passé la nuit ensemble, ça se passe de commentaire et le matin après avoir très peu dormi on s’est levé la tête dans le brouillard. On a pris un petit déjeuner et il est parti. C’est un jour que je n’oublierais jamais et lui non plus…

Des soirées et des journées comme ça il y en a eu plein d’autre, il était en quelque sorte le seul à s’occuper de moi et a s’intéressé  a moi avec S......., d’ailleurs c’est elle qu’il voulait, pas moi, mais ça c’est une autre histoire…

 

Avec le temps ma « relation » avec D..... s’essouffle, je perds espoir et je finis par me consoler avec L...., avec qui je resterais quelques temps, ce n’est pas comme avec les autres j’ai des sentiments pour lui, et je pense qu’il en a pour moi…, une nuit alors que nous sommes ensemble, D...... se pointe a trois heures du matin… autant dire que les choses ont été difficile à gérer, D......veux absolument savoir avec qui je suis, se demande pourquoi il n’est pas accueilli comme d’habitude et se rend vite compte que je ne suis pas seule, il tente alors de glisser ses mains sous ma chemise de nuit et je le repousse vigoureusement, il n’est pas habitué a ce que je le repousse, c’est la première fois, il cherche donc a en savoir plus, il trouve le vélo de L..... planqué dans la cuisine. virer D...... et retenir L...... n’ont pas été choses faciles…mais je l’ai fait.

 

Eté 1996, je pars en Bretagne avec mes parents, les pires vacances de ma vie, je passe mon temps a ne rien faire et a penser a Eric et a D......, je passe aussi beaucoup de temps a écrire et a écouter de la musique, je reçois une lettre de D......me disant qu’il va chercher une  amie a l’aéroport, ce que je ne sais pas c’est que ce n’est pas qu’une amie mais une petite amie, je serais anéantit en l’apprenant…

 

De retour de vacance, je croise Domi un midi, le meilleur ami d’Eric, et puis on commence a se donner rendez-vous le midi de temps en temps et de plus en plus souvent. Il vit avec Corinne depuis 10 ans et donc pas un instant on a pensé en arriver là mais un  jour s’est arrivé, nous nous sommes embrassé et notre relation est devenu de plus en plus sérieuse, un ménage a trois dans les règles de l’art, je t’aime, je te largue… j’alternais mes moments de bonheurs avec Domi, avec D......... Ce petit jeux à durer des mois et j’en ai beaucoup souffert.

Durant cette période j’ai vécu l’enfer d’une relation a trois mais en plus l’enfer du viol, D..... et P........ m’ont violé fin 1997 suivit de C......... qui avait entendu dire que c’était super avec moi… (Voir post suivant)

 

Je finis par fréquenter M......., un mec bien sous tous rapport que mes parents aiment beaucoup, il est poli et n’a jamais rien tenter avec moi jusqu’au jour ou il finira par me violer dans un parc…. (Voir prochain post)

 

Je pensais que Domi ne quitterais jamais Corinne pour moi, jusqu’au jour où il l’a fait. Ça a été l’un des plus beaux jours de ma vie. j'aurais juste voulu qu'il m'écoute concernant les viols mais il ne l'a pas fait...

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 20:08

Etant donné que je m’ennui papa finit par m’offrir une cibi, nous sommes en 1993, c’est avec elle que je vais rencontrer mon premier grand amour, il s’appelle Eric il a 24 ans j’en ai 14, notre histoire durera 3 ans, 3 ans durant lesquels j’ai vécu dans le bonheur absolu. Je me rend compte que je ne suis pas quelqu’un  de commode a vivre finalement mais nous deux c’est plutôt une affaire qui roule, on a une passion commune, les animaux.

1408284665Nous nous sommes vu pour la première fois en juin 1993, et ça a été le coup de foudre, il sortait d’une histoire douloureuse et moi je n’avais jamais eu personne encore, premier baiser, première sorti en amoureux, des parents affolés qui ne comprennent pas pendant quelques temps puis ils finiront par s’y faire et par apprécier mon homme.

Notre vie est rythmé par la SPA, passion que nous avons en commun, nous nous levons tôt pour aller nous occuper des animaux, nettoyer, les nourrir, les sortir…nous lions une grande amitié avec Valérie, la responsable de la SPA. Nous recueillons une petite chatte siamoise répondant au nom de féline, c’est une amie a moi qui a eu une portée et qui cherche des familles pour les adopter, on a le coup de foudre pour cette boule de poil que nous adoptons en juin 1994. Puis en mai 1995 nous adoptons Sheyenne, une chienne berger allemand qui a beaucoup souffert et qui est assez agressive avec tout le monde, elle a été battue, nous tentons de regagner sa confiance. Notre petit studio finira remplit de bete en tout genre, mygales, serpent, souris, gerbille, hamsters, souris, chien chat…

 

Durant ces années tous va bien pour moi, j’ai retrouvé ma place en cours, je ne suis plus la tête de turc, j’ai deux amis de confiance, julien et Valérie et mes notes sont au beau fixe ( normal je repique ma seconde) mes amis du lycée m’envie, mon mec est plus âgé, il a une voiture, on me questionne, on m’interroge, on se demande comment j’ai fait pour avoir tout ça à mon Age, je suis un peu une attraction mais dans le bon sens du terme.

Eric a un ami, Dominique, qui vit avec une nana que je ne peux pas voir, Corinne. Dommage car j’adore Domi et du coup cela prive un peu Eric car je refuse assez souvent d’aller les voir, je sais que Corinne n’accepte pas notre relation, elle me trouve trop jeune et pas assez bien pour Eric… peu importe, je l’aime

 

Rien ne laissait présagé ce qui va suivre…

Eric et Valérie se rende a un concours d’agility avec leur chien respectif…nous somme le 21 avril 1996, début de ma descente aux enfers qui se poursuit encore aujourd’hui.

Il m’a fait un bisou, m’a dit « je t’aime » comme il le faisait à chaque fois qu’il partait, puis il m’a dit qu’il viendrais me récupérer chez mes parents vers 17h et qu’on rentrerait a la maison.

 A 17h toujours personne mais je ne me suis pas inquiété, étant donné que le concours se passait assez loin, 18h, toujours personne, 19h…20h…22h…23h…je commence à paniquer, personne ne répond au téléphone, ni chez Valérie a la Spa, ni chez Éric, il s’est forcément passé quelque chose, il m’aurait appelé s’il avait eu du retard… je compte et je recompte les heures, je réfléchit, trop vite, trop mal, je décide d’aller réveiller mon père, il me dit de téléphoner, il est compréhensif, il comprend mon inquiétude, il est inquiet lui aussi parce qu’il aime beaucoup Eric. Toujours rien, il est minuit passé, ma mère a été réveillé par mes pleurs, elle commence a nous disputer, je ne supporte pas ça, je me met en colère, elle râle alors que mon amis a peut-être eu un accident de voiture et que je suis sans nouvelles depuis le matin, elle me dit «  et alors ??? S’il a eu un accident qu’est ce que tu veux y faire ?? Vas te coucher » ça c’est ma mère avec ses mots doux et délicats, mon père s’interpose, je tiens a peine debout, je me mets a hurler, j’ai peur, tellement peur… Mon père commence a enfiler son pantalon, tout en me disant d’aller m’habiller, il a  des doutes, il ne pense pas a un accident, il pense a Valérie, ma mère me fait d’ailleurs la remarque avant de partir «  t’es sur qu’il est pas avec Valérie ? » je m’énerve une fois de plus, s’en est trop pour moi, je pique une crise de nerf, ma mère me gifle et dit a mon père qu’il faut appeler le SAMU parce que je fais un malaise, j’ai envie de mourir, je réalise à quel point Éric compte pour moi,  et a quel point je suis perdu sans lui, tout un tas de choses défilent dans ma tête a toute vitesse, est ce qu’il est mort ? Est ce qu’il me trompe ? Qu’est ce qui se passe ? j’ai si peur, pendant le voyage je ne parle pas, il faut aller jusqu'à la maison et ce n’est pas à coté…papa décide de passer d’abord a la Spa, c’est plus près de la maison, il veut voir si Valérie est rentré.

On approche de la SPA, personne en vu, pas de lumière…. je sonne….rien…. Je panique, ce n’est pas normal que Valérie ne soit pas la a une heure pareille alors qu’elle est responsable des chiens et qu’il n’y a donc personne pour s’en occuper, je panique, cette fois c’est sur, il s’est belle et bien passé quelque chose de grave, je perd la tête, je deviens folle, j’ai une envie irrésistible de m’arracher les cheveux, je ne sais pas pourquoi, j’ai du mal a me contrôler, une immense envie de me faire du mal, envie d’avoir mal, ça ne m’est jamais arrivé… j’ai du mal a me retrouver, il me manque une partie de moi, je n’arrive plus a raisonner, je ne suis plus que douleur, oui , j’ai mal d’imaginer le pire….

En route donc pour l’appartement, on arrive, il y a de la lumière, je saute de la voiture, je me précipite sur la fenêtre, elle est trop haute, c’est le ré de chaussé mais c’est surélevé, mon père va garer la voiture pendant ce temps, je saute le plus haut possible pour voir dans l’appartement, j’aperçois féline, il est en train de lui donner a manger, il est au frigo, juste devant moi, je frappe au carreau mais il ne répond pas, il ne tourne même pas la tête, peut être que je n’ai pas tapé assez fort, je recommence, rien, je me précipite sur l’interphone, et je sonne, je sonne, je suis folle de rage, il est tranquillement en train de nourrir le chat a une heure du matin alors que je suis affolé, apeuré, je comprends alors que Valérie, ma meilleure amie du moment, ne doit pas être étrangère a tout ça, il met un long moment a répondre et a ouvrir, entre temps je suis allé frapper plusieurs fois a la fenêtre, j’en peux plus d’attendre, je finis par frapper la porte vitrée, il se décide alors a sortir, un voisin aussi par la même occasion, je hurle et je frappe tant que je peux, mon père arrive a ce moment-là et m’attrape pour me maintenir fermement, je ne supporte pas qu’on me tienne, j’étouffe de colère, Éric apparaît enfin devant moi, il a l’ai très ennuyé, il me demande ce qu’il se passe, mon père lui dit « c’est a toi qu’il faut demander ça » je demande a mon père de dégager, il ne veut pas , Éric lui fait signe que c’est bon, je hurle, je ne me contrôle plus, je souffre, je lui demande ou est Valérie,, je hurle : «  elle est où ?? Elle est où ??? » je hurle et je répète sans cesse la même phrase,  il me dit qu’elle est partie, qu’il ne s’est rien passé, je suis folle de rage, pourquoi est-ce qu’il ne m’a pas téléphoné, pourquoi ??? Parce qu’il avait peur… je pense alors a tant de chose, je pense a féline  et a Sheyenne, je me précipite dans l’appartement, il faut que je vérifie si Valérie est vraiment  partie, pourquoi est-ce que ce matin, il m’a dit qu’il m’aimait, pourquoi comme ça d’un seul coup ?? Pourquoi est-ce que ce Week end on avait prévu des choses a faire, pourquoi elle ??? « Quelle salope !!!!!!! » je ne trouve pas d’autres mots… l’appartement est vide, sheyenne me regarde avec un air bête, je vois qu’il a ouvert ma valise devant le placard de salle de bain et qu’il y a fait basculer toutes mes affaires… Il n’a même pas pris la peine de faire ça correctement, il a fait ça comme si il se débarrasser d’une chose encombrante… s’en est trop, je ne veux plus vivre, j’ai mal, je l’aime tant, je ne peux pas vivre sans lui, je ne suis plus rien, j’essaye de lui poser des questions, je n’attends pas les réponses, il me prend dans ces bras pour me calmer mais ça ne fait qu’accentuer ma colère en imaginant qu’il y a une heure il tenait probablement Valérie de la même manière pendant que je tournais en rond en imaginant le pire, c’est la fin du monde pour moi, la fin de mon monde, je le frappe très violemment au dos, de toutes mes force, je l’aime, je le hais, je voudrais qu’il crève, « ordure !! Salop !!! » je veux mourir, je le pousse, je me défait de son emprise, je fonce a la salle de bain , je fou un coup de pied dans la valise qui est dans le passage, je ferme la porte a clés, je hurle que je veux mourir, je cherche une solution, je veux mourir, je veux pas vivre ça, je peux pas vivre ça, je prends alors le rasoir, et je ferme les yeux, je m’ouvre les bras le plus possible, je veux saigner, je veux en finir, je veux mourir, je n’ai pas mal, je ne sens plus rien, je taillade mes bras encore et encore, Éric frappe a la porte, il essaye de me calmer, mais j’ai si mal…il ne peut pas comprendre, plus personne ne peut comprendre, il hurle pour appeler mon père, qui arrive très vite, je l’entend, je regarde mes bras et je prends peur d’un coup, mon père m’ordonne de sortir, ce que je fais sans attendre, en ayant pris soin de bien remettre mes manches et d’avoir planqué le rasoir, je me jette alors sur Sheyenne qui a son panier juste en face de la porte de salle de bain, je marmonne un tas de chose incompréhensible, je ne sais plus dans quel ordre abordé les sujet, je m’inquiète de ne plus revoir Sheyenne et féline, je me demande ce que je vais devenir sans lui, je commence a avoir mal aux bras… Quelque minutes plus tard, je ne me suis toujours pas relevé, je suis dans le panier du chien, je ne veux pas partir sans féline, parce qu’elle est à moi, c’est une amie qui me l’a donné, Éric est d’accord, papa me dit qu’il faut qu’il demande a maman, elle dit oui mais pour le lendemain. A ce moment-là, je sais que je ne reverrais jamais féline, je décide donc de lui faire mes adieux, je la prends dans mes bras et a ce moment la mon père me chope par les bras. Le sang avait largement traversé mon gros pull et coulait par terre, il panique et du coup me fait paniquer, je ne veux pas montrer mes bras, par peur, il se met à me hurler dessus et comme je me débat pour qu’il ne regarde pas, il me colle un coup dans le nez, et demande a Éric de me relever, ensemble il m’emmène  a l’évier et me passe les avant bras sous l’eau, mon père demande a Éric d’appeler les secours mais je supplie pour qu’il ne fasse pas ça, je m’excuse 10 fois et finalement après avoir regardé mes bras , il cède… Il ne voudra pas emmener féline, me promettant qu’on reviendrait demain, moi, tellement fatigué, je l’ai cru, a bout de force, je l’ai suivi après avoir longuement serré Éric dans mes bras, je lui ai demandé pourquoi il ne m’aimait pas, il m’a dit qu’il m’aimait mais que les choses avaient changé…

 

Trop fatigué pour continuer a me battre, il est plus de deux heures du matin, mon père prend ma valise, et on repart pour la maison, dans la voiture, il tente de me consoler, il me tiendra la main, tout le long de la route, c’est une des seule et unique fois où j’ai laissé mes parents faire un geste vers moi. En rentrant ma mère ne voulait pas me laisser dormir seule, j’étais dans un drôle d’état, une fois dans ma chambre j’ai dit à mon père qu’il ne fallait rien dire pour mes bras a maman, et je lui ai dit que j’avais mal et que je voulais dormir seule, il a mis longtemps a se décider, finalement j’ai dormi seule, avec mes bras en feux, il a dit que c’était bien fait pour moi si j’avais mal… il ne m’a pas soigné. Après ça, je n’avais plus goût a rien, je suis resté dans ma chambre, envie de rien, aucun but, tout m’était égal. Un matin, la porte de ma chambre s’est ouverte, cette fois la ce n’était pas pour m’obliger a manger ou par me rapporter un gâteau de la boulangerie, ou une pizza…Sheyenne est apparu et a sauté sur mon lit, Éric me la ramenait pour la journée, je me suis lavé, habillé et je suis sorti avec elle… Ce jour-là, le vendredi 26 avril 1996, j’ai trouvé lovely…. Lovely, petite chienne epagneul toute noire, qui m’a sauvé la vie, qui m’a aidé a ne pas me laisser mourir, et qui est toujours là pour moi aujourd’hui.

 

J’ai perdu gout à la vie et 17 kilos en 3 semaines, ma première crise d’anorexie, plus envie de rien, plus gout a rien, envie de disparaitre tout simplement…

 

Je tente de continuer a aller a la SPA mais c’est trop difficile de les voir tous les deux s’affichait comme ça, ça me rend encore plus malheureuse, c’’est comme si je n’avais jamais existé pour lui, il a gommé trois ans de vie en une soirée… Valérie s’excuse un jour dans la cuisine, me dit qu’elle ne voulait pas me faire de mal…

Je laisse tomber la SPA je ne reverrais jamais Eric.

 

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 20:07

Le matin s’est levé et le grand jour est arrivé, il va falloir que je quitte tout le monde, mes amies se sont levée tôt et seront là pour mon départ, pour me dire un dernier au revoir, je sais que je ne les reverrais jamais, la voiture s’éloigne et je regarde Audrey me dire au revoir, je me dit que jamais je n’oublierais ce moment et je ne l’ai jamais oublié…on a décidé de s’écrire c’est sur on s’écrire toute notre vie !

Je n’aime pas le nouvel appartement, je ne peux pas courir ici, j’étouffe, je n’ai plus ma chambre pour moi toute seul, je dois la partager avec ma sœur que je ne supporte pas, rien n’est installé comme il faut, on dort sur des matelas par terre mais c’est provisoire bien sûr, je n’aime pas le provisoire, il y a un parc de jeux à côté de chez moi et un immense lac dont je ferais le tour des centaines de fois…

 

Je change d’école et c’est une catastrophe, mes notes chutes, je redouble

Ici je ne suis plus la star mais la tête de turc avec mon accent du nord, et mes expressions a deux balles que personne ne comprend, je ne me sens pas bien, je suis mal à l’aise avec les autres, je n’arrive pas à m’habituer à ma nouvelle vie, à ma nouvelle classe, je traine involontairement avec une fille que personne n’aime, je ne l’aime pas non plus mais c’est la seule qui veut bien de moi, et c’est comme ça tous les ans, à chaque rentrée scolaire et puis il y a les jolies filles minces et très maquillées qui se moque de nous, ça fait tellement mal. On se sent si moche et on leur donne raison finalement. On essaye même pas de s’intégrer, on sait que c’est peine perdue, on deviens alors les recluses, les rejetées et c’est dur un tel changement de statut pour moi, moi qui n’avait peur de rien et qui me retrouve avec la peur d’aller à l’école, parce que je suis seule et sans amis, simplement parce que je suis différente, et que je n’ai pas les même expressions, pour eux je suis une campagnarde, ici c’est la grande ville, je n’ai rien à y faire, je suis surement plus bête qu’eux.

Ca durera comme ça jusqu’au CM2, non je ne deviendrais pas une star mais j’arriverais a me faire quelques amis bien placés, il y a Céline, elle est jolie et elle se maquille et elle fréquente un peu tout le monde, elle est sympa avec moi. La seule chose qui clochera cette année-là c’est qu’on finira par tomber amoureuse du même mec, Paul, ceci dit ça ne nous éloignera pas, vu que je ne l’intéresse pas c’est la première fois que je suis amoureuse et il le sait, il sera assez délicat avec moi pour me jeter dans les règles de l’art. il finira par sortir quelques temps avec Céline, ca me fait mal, c’est mon premier chagrin d’amour mais je m’en remettrais vite…je me sens seule ici et je n’arrive pas vraiment a m’y faire.

 

Le premier été de mon arrivé, maman m’a inscrit a un stage d’équitation le matin et de piscine l’après-midi, pas de chance le premier matin de mon stage le cheval s’emballe, je tombe et je finis avec une déchirure musculaire, conclusion : 3 mois de béquilles… on peut dire que ce premier été a été très réussi pour moi

 

Je continu a écrire au Audrey, d’ailleurs on s’écrira durant de longues années, on se raconte nos petites vies de jeune ado, et je ne le sais pas encore mais je finirais par la revoir un jour…

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 18:31

28da901091ca4d0eOn est avec mon cousin dans la chambre, MA chambre chez mami, il me dit qu’on va jouer a un nouveau jeux, je crains le pire, je connais ces jeux, celui du cow-boys et des indiens, lui c’est un cow boy, moi une indienne, je dois aller me cacher et lui me trouver, évidemment y’a pas d’endroit ou se cacher, a part sous les lits… je suis pas très maligne, j’me planque toujours au même endroit, sous le lit de mes parents, près de la fenêtre mais le matelas est trop bas, j’ai du mal a passé sous le lit. Quand il arrive, je suis terrorisée, je m’aplatis le plus possible pour filer sous le lit mais je n’y arrive jamais. C’est toujours moi qui perd évidemment, c’est toujours moi qui finit allongé, parfois bâillonnée, attachées, (bandana ou les jolies menottes en  plastique qu’on donnent aux gosses pour jouer, belle invention !) les jambes écartés a attendre que ça passe…plusieurs fois je l’ai menacé d’appeler mamie, s’il arrêtait pas de m’embêter, mais finalement j’avais bien trop honte et j’avais peur de me faire engueler…j’ai fait mine parfois de l’appeler, de crier « mamie » mais bien sur je faisais en sorte qu’elle ne puisse pas m’entendre, et lui, ça ne l’a jamais effrayé…

 

Et puis il y a eu ce nouveau jeu, ce jour-là, il m’a bandé les yeux et attaché les mains. Je ne m’y suis pas opposée. Il m’a dit « maintenant on va faire le jeu, tu dois deviner les objets que je te montre juste avec la bouche, t’a pas le droit de regarder et de toucher », finalement ça paraissait rigolo !!! A 10 ans on n’a pas conscience de la perversité des gens…

Il m’a mis un truc froid devant la bouche, toute contente j’ai de suite reconnu le cheval de plomb que mon grand-père laisser dans la chambre sur le chevet, j’aimais bien jouer avec le soir avant de dormir. Et puis il y a eu d’autres objets, j’ai toujours trouvé ce que c’était (avec son aide parfois). Et puis ce qui devait arriver arriva… il ne sait plus contenté d’objet, il a foutu son sexe dans ma bouche, je n’ai pas compris de suite… J’ai rien dit, j’ai fait ce qu’il voulait… Je n’ai pas réalisé à l’époque, aujourd’hui j’ai envie de gerber…

 

J’me souviens aussi de toute ces fois ou on allait  soit disant trier le journal de mickey, on restait que le We chez mamie et papa aimait bien ramener le journal de mickey à la maison. Alors on avait entreprit de les classer par date pour avoir les histoires dans l’ordre et y’en avait de magasines… des tonnes….

Alors on allait la haut, on triait les magazines, mais ça n’avançait pas vite ; bien évidemment… je finissais toujours les pattes écartées sur le lit avec sa bouche entre mes jambes, il ne se passait pas grand-chose dans ma tête, il me demandait parfois si ça faisait du bien, j’me souviens pas de mes réponses…sûrement oui, pour qu’il me foute la paix.

 

Et puis il y a eu cette fois, la fois ou je regardais l’affiche de la campagne de François Mitterrand accroché au mur en face de mon lit, y’avait une rose dessus et plein de monde, une foule de personne, des gens normaux prit dans la rue… elle était dans les ton vert cette affiche, il me semble, j’étais sur le bord du lit, pantalon et culotte baissé, à avoir honte qu’il puisse me voir, en général il éteignait la lumière, pas cette fois la… j’essayais de me cacher comme je pouvais… il s’est posé sur moi, j’ai réalisé je crois a ce moment-là que c’était pas comme d’habitude, j’me suis mise à pleurer, il a essayé de me réconforter en me disant de pas avoir peur, il s’est posé sur moi de nouveau, il s’est frotté contre moi et du haut de mes 10 ans, j’l’ui répétais « pas dans le trou, pas dans le trou… » Rien d’autre me venait à l’esprit…Il m’a demandé pourquoi je voulais pas, plusieurs fois, j’ai simplement répondu « parce que je veux pas », ou « parce que », que dire a 10 ans quand on vous demande pourquoi vous ne voulez pas qu’on vous saute ??? Il ne l’a pas fait... Pourquoi ??? Je ne sais pas, j’étais une proie facile pourtant…

 

Et puis, il a rencontré une nana, et il ne m’a plus jamais touché ! Il s’en ai passé des choses dans ma tête, ce qui revenait en boucle c’était ce sentiment d’avoir été un terrain d’entraînement pour lui. D’avoir été bonne qu’à ça pour lui…Ca me faisait drôle de plus être son centre d’intérêt. J’ai continué à venir chez mamie, je n’ai pas ressenti de honte au début mais avec le temps, quand je voyais sa nana, j’me disait « si tu savais que j’ai couché avec lui, tu m’aimerais pas autant… » aujourd’hui elle sait tout.

Réveillon de noël 2001, je savais que je ne la reverrais sûrement pas, vu que j’allais déménager, et je lui ai dit tout ce qui c’était passé, elle m’a cru, elle m’a serré dans ces bras, et s’est excusé… soulagement immense….

 

Il y a sept ans environ, je lui ai téléphoné, parce que j’avais des doutes sur ce qu’il avait pu faire à ma sœur, j’ai craqué, j’ai pris le téléphone, il s’est moqué de moi, m’a dit que j’étais folle, alors j’lui ai déballé mes souvenirs, ceux que j’avais à cette époque, il m’a écouté, j’ai été cru, j’ai pas mâché mes mots, il a pris un air choqué et a dit «  mais ou t’a été cherché ça !!! » il m’a dit « oui y’a eu des choses mais c’était des jeux de gosses, c’était pour découvrir notre sexualité », il m’a alors raconté des choses dont je n’avais aucun souvenirs, on étaient dans la véranda chez mamie, on avaient fait une cabane, on se caché derrière des couvertures, il m’a dit « je te montre mon zizi, tu me montre ta zétète » chose que les gosses font toujours a un moment ou à un autre, mais sans penser a mal. Il a pris cet exemple, pour minimiser les choses, peut-être parce que c’était ce qu’il avait fait de moins deguelasse avec moi. Il a pris cet exemple comme pour me montrer que je me faisais un monde de pas grand-chose. Si ça n’avait été que ça… Ça aurait été tellement simple ! Ce qui me fait peur, c’est que je n’ai pas de souvenir de ce passage de la cabane, est ce que c’est vrai ? Est ce qu’il l’a inventé ??? Et combien d’autres choses j’ai oublié ????? Combien !????Mais je ne suis pas folle, je sais ce qui s’est passé, je le sais !!!!! Ça personne ne me fera jamais douter et surtout pas lui !

Sa nana était là, il a mis le haut-parleur, pour qu’elle puisse m’entendre, ça le rend moins coupable de ne rien avoir à cacher, elle pouffé derrière, comme une conne, j’ai simplement dit que maintenant elle était au courant et qu’elle n’avait aucune excuses s’il arrivait quoi que ce soit au bébé à venir, j’ai raccroché…

 

J’ai parlé a ma grand-mère, de tout ce qui s’est passé à cette époque chez elle, elle est âgée elle m’a dit très en colère : « mais où il se croit lui ??? » elle ne m’en a jamais reparlé…je peux le comprendre, je ne lui en veux pas mais avec le temps, j’ai fini par couper les ponts, durant 6 mois. Pourquoi ? elle m’appelait une fois par semaine, toujours le même jour, la même heure, on se donnais des nouvelles, tout allait bien, et puis le fils de mon cousin est né, son petit-fils… elle s’est mise à parler de lui sans arrêt, de son papa , mon cousin… il est passé dans sa tête de l’état de crétin, débile, profiteur, incapable à celui de super papa héros. Je ne voulais plus l’entendre me dire qu’il avait fait ci ou ça, je ne voulais plus ! j’ai attendu le bon prétexte, j’ai attendu un tout petit reproche pour couper les ponts :  « tu ne m’appelle jamais toi ? » non je ne l’appelle jamais car quand je l’appelle elle me dit qu’elle a les trois numéros favori et qu’elle ne paye pas … j’ai pas insisté, je n‘ai plus jamais décroché le téléphone. ça a duré six mois… on a repris contact petit a petit, elle s’est mise à me rappeler et on a plus parlé de cette histoire, jusqu’à ce début d’année 2010 ou ma vie est partie dans tous les sens, j’ai parlé de nouveau avec elle, elle m’a parlé de cette fameuse cabane dans la véranda en me disant qu’elle soupçonnait quelque chose… bref elle est d’un grand soutiens pour moi aujourd’hui

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 18:30

1 (17)J’ai 11 ans, et je pleure en silence, je ne veux pas en parler a papa et maman, je suis sur que ça leur paraîtrais ridicule mais j’ai tellement de choses dans la tête, cette nuit est la dernière que je passerais ici, mes amies vont tellement me manquer et ma maison aussi, alors depuis quelques jours j’essaye de mémoriser chaque recoin de la maison et le visage de mes amies, je sais que je ne les reverrais sûrement pas…. Alors toute ma vie, aussi courte soit elle, tourne en rond dans ma tête, j’essaye de me souvenir de tout, des moindres détails de ma vie ici.

 

Papa a un bon travail et il a été muté a paris, il faut qu’on y aille, c’est une bonne occasion pour toute la famille !! Papa n’est plus là la semaine, il va sur paris pour travailler et il ne rentre que le Week End, j’avoue que papa me manque, c’est difficile de le voir si peu…

 

Ici, ça me plaisait bien, quand on est arrivé j’étais encore petite, je ne m’en souviens pas pour être honnête. Mais j’adore mon quartier, je trouve ça joli même si aux yeux des autres c’est un quartier comme un autre. En fait il est constitué d’une 20 aine de maisons, qui se trouve autour d’un immense « rond point » ou on passe notre temps a jouer a toutes sortes de jeux, chasser les sauterelles, jouer à cache-cache, aux playmobils, au vélo, aux patins a roulettes et puis derrière les maisons, il n’y a que des champs et un petit cours d’eau ou on attrape des têtards, qu’on libère tout les soirs pour ne pas leur faire de mal. Ici il n’y a pas de voiture, a part celles des résidents, alors on peut jouer en toute liberté sans que nos parents ne s’inquiètent, et je me sens libre ici !!! Derrière la maison, il y a un grand champ collé à notre jardin, et dans ce champ, il y a des vaches ! De jolies vaches noires et blanches que j’aime bien taquiner de temps en temps mais j’avoue qu’elles me font quand même un peu peur, il faut dire qu’elles sont assez imposantes !

 

Je ne m’ennui jamais ici, je trouve toujours quelque chose à faire et puis j’ai plein d’amies ! Je suis un peu la chef du quartier et comme toute chef de quartier, j’ai une rivale, bien entendu : ma rivale s’appelle Sabrina, et manque de chance c’est la cousine de ma meilleure ami Audrey, elle habite a la sortie du quartier, au bout du rond point, alors on essaye d’éviter de se croiser mais ce n’est pas toujours possible vu que pour sortir du quartier il faut passer devant chez elle.

Je rentre souvent avec les genoux écorchés, ou les cheveux ébouriffés, des griffures, je suis une bagarreuse et je n‘hésite pas a agir quand il le faut, tout ceci au grand désespoir de mes parents. J’aime en particulier m’en prendre aux cheveux des filles et les griffer au visage, ca m’a valu par mal de dispute par divers parents et je crois que ca m’a un peu calmé…

 

Audrey est très jolie, c’est normal c’est ma meilleure amie. Elle a des cheveux blond tout bouclé, ils me font rêver ces cheveux, si seulement je pouvais avoir les mêmes !  Je parle beaucoup d’Audrey avec papa et maman, parce que eux aussi l’aime beaucoup, d’ailleurs maman me dit souvent qu’elle la trouve jolie. Ma maman et la sienne ne s’entendent pas trop mais elle ne se dispute pas, elle nous laisse libre de nous voir ou d’aller dormir chez l’une ou l’autre.

 

Audrey a un papa chasseur mais ce n’est pas son travail ca, c’est son loisir sinon elle m’a expliqué qu’il fabrique des routes,  et sa maman ne travaille pas, elle s’occupe de ses deux petits frères : David et Gregory, deux vrais petits pots de colle, qu’il faut certains jours emmener partout, c’est pas drôle de se traîner les petits quand on a envie de s’amuser mais c’est parfois la condition pour qu’on puisse jouer ensemble, je dois m’occuper de ma petite sœur qui a 6 ans de moins que moi et Audrey de ses petits frères, heureusement que ce n’est pas comme ca tout les jours !

J’aime aller chez Audrey, elle à  toujours plein de choses à me montrer. Une fois son père a attrapé plein de petits lapins, ils avaient vraiment très peur, et je n’avais pas compris que ces lapins là allaient finir dans leurs assiettes…

Plusieurs fois elle a eu des chatons, j’adore les chats alors je passais pas mal de temps dans son garage a les câliner et quand je ne pouvais pas le faire, j’avais appris a attraper les chats errants du quartier, je ne leur faisais pas de mal, contrairement à ce que pouvais dire Sabrina pour que je me fasse disputer, je les attrapais et je les câlinais et après je les relâchais. J’ai toujours aimé les animaux, alors dés que j’en avais l’occasion j’en profitais

Elle a aussi deux chiens des chasses, des épagneuls breton, mais on ne pouvait pas les toucher parce qu’ils vivaient dans des cages au fond du jardin.

 

Audrey fait de la danse et plutôt que de rester ici à l’attendre, j’ai voulu faire comme elle alors mes parents m’ont inscrit à la danse. Je n’étais pas rassuré durant les premiers cours, parce que je suis un petit peu rondelette et il fallait mettre des collants et un body, maman m’a aidé à choisir mes vêtements : des collants noir opaques que je mettais sous un body vert. Et puis il a aussi fallu m’acheter des chaussons de danse et un tutu.  La prof de danse est plutôt joli selon papa, et je suis d’accord avec lui, c’est vrai qu’elle est belle et maman fait semblant d’être jalouse, je trouve ça marrant. J’ai fait quelques spectacles de danse, et notamment un sur le french cancan, ça m’a beaucoup plu même si j’ai eu du mal  à tenir tout le spectacle, faut dire que je ne suis pas très sportive mais pour être avec Audrey j’aurais fait n’importe quoi.

 

Il y a aussi caroline, c’est une sacré bagarreuse, elle ne fait pas propre sur elle mais je m’en fou je l’aime bien, c’est la cousine d’Audrey, elle est gentille mais je n’aime pas trop ses parents.je me souviens qu’un jour un chien avait sauté sur sa chienne et que son père les avait séparé au jet d’eau glacé.

Et puis il y a aussi angélique dans la bande, elle c’est la vrai petite paysanne, son  père passe son temps a cultiver des légumes et à en donner à mes parents, ma mère ne les aime pas du tout, parce qu’ils sont trop « paysans » qu’il parle un drôle de langage et nous appelle les « ti jeune », ce sont pourtant des campagnards adorables qui eux ne se fient pas aux apparences.

 

Ma Voisine s’appelle Pamela, c’est une petit fille blonde très mimi mais qui a un problème au niveau de la bouche, elle est adorable mais elle est souvent seule, elle sort peu, je pense que son handicap y est pour beaucoup… je l’aime bien et dès que j’ai un moment je joue avec elle mais c’est parfois dur de la comprendre, il faut attendre qu’elle soit plus grande pour pouvoir l’opérer, j’avoue que je n’aimerais pas être a sa place

 

Avec la bande on passe notre temps à jouer sur le rond-point ou dans les champs même si c’est défendue puis quand les parents sont d’accord on file au « petit pont » c’est un endroit avec une grande bute d’herbe et un petit pont en bois sous lequel passe un ruisseau, autant vous dire que c’est l’endroit rêvé pour jouer, la bute nous sert de piste de cross, j’en ai pris des gamelles la bas, et le petit pont nous sert à nous cacher des gens, souvent on finissait dans l’eau ou dans la boue mais maman a fini par ne plus rien dire.

 

Près de cet endroit il y a une route qui mène au rond-point et à ma maison, c’est le quartier des « petit vieux » parce qu’il n’y a que des personnes retraités qui vivent ici, et c’est bien pratique quand l’école organise un quête, on sait ou aller demander. On est toujours bien accueillit et on vend pas mal de tickets de loteries.

Tous les weekends on va chez mamie, j’adore ma mamie et mon papi même si papi est un râleur invétéré et qu’il passe son temps à râler pour tout, ils sont aux petits soins pour moi et j’adore allez chez eux jusqu’au jour ou….

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de borderline
  • : Je suis borderline, ma vie est un enfer, pour moi même mais aussi pour les autres. je souffre de faire souffrir, je souffre de me taire sur mon douloureux passé, sur l'inceste et sur les viols....je ne suis plus rien.
  • Contact

Profil

  • borderlive
  • Je suis borderline, ma vie est un enfer, pour moi même mais aussi pour les autres. je souffre de faire souffrir, je souffre de souffrir, je souffre de me taire sur mon douloureux passé, sur l'inceste et sur les viols....je ne suis plus rien.
  • Je suis borderline, ma vie est un enfer, pour moi même mais aussi pour les autres. je souffre de faire souffrir, je souffre de souffrir, je souffre de me taire sur mon douloureux passé, sur l'inceste et sur les viols....je ne suis plus rien.

Archives

Pages

Catégories