écrit en 2005 mais toujours d’actualité malheureusement, un peu long désolé....
Ce soir la, je ne sais plus trop ce qu’on fête, je crois que j……., le con a tête de choux fête son permis et pourtant c’était pas gagné vu que la seule fois ou je l’ai vu conduire, il a emboutit la voiture des parents de m……..et c’était hier !!! Je ne sais même pas ce que je fou la, je suis mal a l’aise, je sais que je n’ai pas ma place ici, au milieu de tout ces cons qui ne pensent qu’a leur paire de couille et à leur fierté, ce sera à celui qui impressionnera le plus, qui se fera le plus remarquer. Comment se faire remarquer ? En faisant du mal aux autres, en les ignorant, en les dominant par la parole : dure, sèche, sans fondement… Comment parlent t’ils des filles ? « des trous », « femmes », « choses »… Et bien d’autres que ma mémoire a préféré occulter et je ne lui en veux pas sur ce coup la ! A cette époque je ne me pose pas de question, je suis le troupeau pour ne pas être seule avec ma souffrance, avec mon anorexie, avec cette vie dont je ne veux pas , avec cette vie qui ne m’appartient pas, pour ne pas souffrir je me perd dans d’autres bras, dans d’autres lits, sensation d’exister mais aussi de me détruire, sensation d’être la et de me laisser détruire, Je laisse cette charge aux autres, J’ai commencé en refusant de manger, je les laisse finir le travail… Je suis la parce que je pense qu’ils doivent être assez doué pour ça, ils le font chaque jours quand je les voit, et pourtant chaque jours j’y retourne… Je me rappelle du jour ou ils m’ont piqué mes godasses, je me suis retrouvé pieds nue au beau milieu de la rue, j’ai voulu les récupérer, mais je me suis retrouvé par terre, ils m’ont traîné, comme on pourrait traîner un sac poubelle jusqu’au local à ordure, ils m’ont traîné sans se soucier de savoir s’ils me faisaient mal ou non, et puis il y a eu le premier trottoir, paf !! dans les reins ! Mais peut importe on continu, j’ai beau hurler qu’ils me font mal, ils s’en foutent, ça leurs fait davantage plaisir, S……….. est la et leur dit d’arrêter, je me sens ridicule, traîner de la sorte par terre, je voudrais pouvoir disparaître, ne plus exister… Puis il me jette dans les buissons, je les connais bien puisque j’y finit presque tout les jours, ces buissons avec ces petites épines qui rentrent dans la chair et qui font un mal de chien. S……… aussi y finit parfois mais leur cible préférée c’est moi ! et rien que moi !! Pour les moqueries, je suis aussi la première mais je me tais et j’encaisse ! De toute façon ils ont raison, je suis minable et je ne vaut rien, je suis grosse et laide alors pourquoi se battre contre la réalité… Mon corps me fait souffrir, le manque de nourriture me fait souffrir, leurs jeux débiles n’arrangent pas la situation… et c’est chaque jours pareil… Les insultes, les brimades, les critiques me font descendre plus bas que terre, S……….. est la, elle écoute, s’interpose de temps en temps mais ne peut pas risquer non plus d’être éjecter du groupe et puis dans un sens peut être qu’elle n’avait pas envie d’intervenir, elle est la préféré du groupe, je ne dis pas ça par jalousie parce que je l’aime et qu’ils ont raison de l’aimer mais parce que c’est le cas… et puis elle elle sait dire non, elle sait poser les limites que je n’ai pas su imposer à temps. C’est elle qui m’a présenté à eux, c’est elle qui m’a fait entrer dans ce groupe, et j’en été fière au début, j’étais curieuse et j’avais envie d’avoir des amis mais je ne savais pas que tout allait tourner au cauchemar. Je voulais qu’on m’aime, mon ami venait de prendre le large avec ma meilleure amie, je n’avais qu’eux, au bout de trois ans , c’est dur...et quelques mois et quelques tentatives de suicide plus tard, je me retrouve la, au milieux d’un groupe d’abrutis, tous plus cons les un que les autres, je ne sais même pas si leur connerie est quantifiable mais a cette époque ça m’est égal, je crois que j’ai conscience des choses mais que je refuse de les voir, alors je continu de plus belle… ils sont en forme ce soir, ça rigole, ça boit, ça drague et moi je suis seule avec S…………. qui vient me voir de temps en temps, et que je colle des que je peux, tout le monde parle et ris sauf moi, pourquoi ? parce que je ne fait que de la figuration, parce qu’on se servira de moi le moment venu, parce que je ne suis qu’un objet, et qu’un objet ça ne parle pas, ça ne réagit pas, ça ne donne pas son avis, ça n’a pas d’opinion et c’est inintéressant, ça exécute sans se demander pourquoi, chaque objet à son utilité et comme chaque objet j’ai le mien : satisfaire les désirs de ces abrutis…
Avant d’en arriver la on est aller manger au mac do pour fêter ça, vous parlez d’une idée … c’était fabuleux, je m’en suis pris plein la gueulle pour changer, mais cette fois je n’ai pas supporté de me faire rabaisser, sûrement parce que D…… été la, et parce que D……. représente tout pour moi, oui je suis son objet, mais je l’aime et objet ou pas, je préfère fermer les yeux…et puis c’est tellement différent avec D….., jamais il ne me presse pour faire les choses, jamais il ne demande, il me laisse le soin de faire le premier pas… et puis toute nos soirées ne finissent pas sous la couette, c’est tellement rare … Les glaçons du coca dans le dos, ( ça ferais rire n’importe qui mais l’accumulation fait que moi je n’en ris plus…) les insultes, les jeux de mains qui finissent toujours par me blesser et me faire un mal de chien… s’en ai trop, je me lève je pars, ils se moquent , c’est rien j’en ai l’habitude, il me feront payer ce départ a la prochaine rencontre, c’est à dire demain…
Il va falloir que je marche un bout de temps pour rentrer chez moi, le mac do est a coté de chez p……. mais, loin de chez moi mais c’est pas grave, je n’en peux plus, un peu de repos me fera du bien…j’ai a peine fait 200 mètre que S……. et D…….me rattrape en me demandant ce qui ne vas pas. Ce qui ne vas pas ? comme s’ils étaient aveugles, comme si tout était normal, oui tout est normal pour eux, mais pas pour moi qui subit tout ce qu’il y a de plus humiliant. D……. essaye de me consoler, de me parler, il est beau parleur ce D……. mais je l’aime et je l’aime encore plus pour ce coté la même si je sais qu’il ne m’aime pas et que je ne suis que son objet…mais je suis aussi converti a sa manière de pensé, tout ce qu’il me dit est vrai, tout ce qu’il me dit, je dois le faire, oui je dois le faire et j’en ai envie puisque je l’aime. Et puis je me dit que les choses changeront un jour et qu’il finira peut être par m’aimer si je suis docile et que je fais ce qu’il me dit…Il faut donc que j’y retourne… Ils mangent, ils se goinfrent comme des porcs, ça me donne envie de gerber, moi qui ne peut rien avaler, moi qui ai la nourriture pour ennemi, moi qui ai mon corps pour ennemi, je hais ce corps et je déteste les voir s’empiffrer, ils ne se contentent pas d’un hamburger mais de deux trois quatre…je subit les remarques quant a mon départ et les moqueries, D…….. me dit d’ignorer et leur dit de la fermer mais il fait ça de manière détourné, ce n’est pas son groupe, ce n’est pas son univers, ce n’est pas un motard, il est la ce soir mais je ne sais pas pourquoi…Le repas, leur repas se termine et on se retrouve ici chez p……. à deux pas du mac do, il a une super baraque et ces parents ne sont pas la alors ils ont décidé d’organiser ça ici ! quelle chance…
Ils s’en vont petit a petit, ce n’est pas le WE et certains bosse demain, enfin c’est une chose plutôt rare chez eux…mais ça m’est égal car ce qui m’intéresse c’est p……, je ne sais pas pourquoi, c’est peut être suite a cette discussion que nous avons eu… ils sait que je suis une fille plutôt facile et il m’a proposé sans aucune gêne de coucher avec lui, sa proposition ne m’a pas gêné, c’est le regard se S……… qui m’a gêné…parce quelle sait de quoi on parle même si elle ne nous entend pas, elle les connaît, elle me connaît , elle sait mieux que moi qui je suis et ce que je fais pour me détruire. Elle dit de moi que je suis une fille facile elle me demande souvent pourquoi, preuve qu’elle teins a moi, preuve qu’elle tente de savoir, elle veut que je mange, c’est un mère pour moi, elle prend soin de moi et me cajole dans les moments les plus difficile et l’amitié qui nous lie est sincère et forte. Mais cette amitié ne suffit pas pour aller mieux, j’ai besoin de plus encore et toujours plus… un peu comme si l’humiliation me satisfaisait, un peu comme si j’avais besoin d’être humilier et d’attirer les regards pour me sentir exister même si j’ai honte et que j’ai mal a en crever, je préfère souffrir que de ne plus exister, est ce de l’instinct de survie ? Est ce que c’est ça qui me pousse à souffrir et à ne pas mettre fin a mes jours ? Combien de temps est ce que je vais encore tenir ? Est ce que S……… sera toujours la pour me dire ce qui est bien, pour me dire ce qui est mal ? Combien de temps va t’elle accepter de me voir me détruire, combien de fois va t’elle encore recoller les morceaux ?
Ils sont tous parti, un con après l’autre, il ne reste que moi, S…….. et p…….., l’homme a la CB500 qui veut coucher avec moi, cette homme que je connais depuis quelques mois, qui a une copine mais comme elle refuse de coucher avec lui, il faut bien qu’il se trouve un objet de remplacement, et je suis un objet alors pourquoi s’en priver ? Je sais que S………. ne souhaite pas partir parce qu’elle connaît la suite, je sais qu’elle veut me protéger, je sais qu’elle a peur pour moi, je sais… mais je m’en fou comme je me fou de tout le reste, je l’aime ma S……… mais ce ne suffit pas… Elle s’absente pour aller aux toilettes, on est devant la télé, il commence a me toucher, a m’embrasser, je finit a cheval sur lui, on s’embrasse, S……. revient très discrètement, je ne l’entend pas arriver, elle me colle une baffe, je sursaute et retourne a ma place, elle me dit d’arrêter mes conneries, p…….. ne réagit pas à ces remarques… Le temps passe et S……….. finit par partir, p……. lui promet de me ramener chez moi, je n’aime pas la savoir seule dehors, il est assez tard mais je n’ai pas envie de rentrer, contrairement a elle, je peux rentrer plus tard, mes parents ne sont pas aussi strict que les siens.
Après son départ, nous sommes monté dans la chambre et on a couché ensemble, pas besoin de détails je pense, juste après il m’a demandé de foutre le camp parce qu’il travaillait le lendemain, je lui ai demandé de me raccompagner, il a m’a répondu qu’il été fatigué, une humiliation de plus pour moi… Il ne sait même pas levé pour me raccompagner a la porte, je ne le méritait sûrement pas , je n’était qu’un objet qu’on utilise et qu’on jette alors pourquoi s’encombrer, je suis donc rentré seule, il devait être entre 23h00 et minuit… il faisait noir et je n’était pas rassuré parce qu’il y avait un quartier pas très sympa a traverser, bref, en marchant je me demandais comment réagirais la copine de pascal en apprenant ça mais finalement elle ne l’a jamais appris vu que je n’ai jamais rien dit et que lui non plus. Mais ça ne m’a pas posé de problème de conscience, rien à foutre comme de tout le reste en réalité. Je me demande aujourd’hui si les choses auraient été différente si p……… m’avait ramené chez moi.
Je suis enfin arrivé en bas de chez moi, ravi d’être enfin sorti de ce cauchemar ! Marcher seule à 23h n’était pas rassurant, c’est peut être dur a croire mais je suis trouillarde de nature malgré tout ce que je peux faire! Mais une surprise m’attendait ! Juste en face de l’immeuble il y a une petite rue qui se termine en cul de sac. Et a ma grande surprise une Renault 11 était garée en plein milieu, il y avait deux mecs qui parlaient, en m’approchant j’ai reconnu D…… et P……… !
D…... je l’aime ce D…. on ne se voit pas souvent, il sait que je suis folle de lui mais pour réussir à le voir c’est toute une aventure !! Il aime rester chez lui scotché a son ordinateur et a sa cibi ! Mais avec ma volonté et l’amour que j’ai pour lui j’y arrive malgré tout ! Et a chaque fois c’est la même chose, une soirée merveilleuse et puis le départ, je me met dans tout mes états, et mes pensées se battent entre elles, je me pose un tas de question, je me demande pourquoi ? et a quoi ça me mènera, je me demande aussi pourquoi je fais ça, pourquoi je me détruit de cette manière, il me dit qu’il n’a pas de sentiments pour moi, qu’il m’aime beaucoup mais juste comme une amie et rien de plus, il me dit qu’il ne veut pas me mentir, et c’est tout en son honneur, bref ça dure depuis quelques temps déjà, mais j’ai l’impression que je souffre de cette manière depuis une éternité et que je n’arriverais jamais a me défaire de son emprise, oui le mot emprise est bien choisit car il reflète la réalité, triste réalité malheureusement, il me fascine, il m’ensorcelle, je ne pense qu’a lui du matin au soir, et je n’arrive pas a me faire une raison, je n’arrive pas a me dire qu’il ne faut pas et je ne vois pas vraiment de raisons pour ne pas le faire alors des que je peux je passe du temps avec lui mais c’est surtout quand monsieur le veut bien…je suis assez surprise de le voir la, il n’est venu qu’une fois chez moi et la il débarque avec un mec que je connais juste comme ça, je ne sais plus si je l’ai déjà vu mais je connais son prénom c’est un de ces meilleur ami ! On parle un peu, je lui demande ce qu’il fait la, il me demande si je veux venir avec eux chez D…….., je leur répond que je ne sais pas, qu’il est déjà tard et que je risque de me faire engueuler mais avec sa tchatche légendaire D…… me dit que ça ne sera pas long, qu’on fait juste un aller retour et que je ne rentrerais pas tard. J’accepte. C’est partie, en route pour la chambre de D…….., son père est rarement la et quand il est la il est bourré dans la canapé en train de dormir, et sa mère ne rentre pas la semaine. On arrive a destination, c’est pas loin de chez moi, peut être 5 minutes a pieds, je salut son chien attaché dans le garage, ça m’agace de le voir comme ça mais je n’y peux rien. Et puis on montent et on passent devant la porte vitrée du salon, son père est en train de ronfler , affalé dans le fauteuil devant la télé. Arrivé en haut des escaliers, virage à gauche pour aller dans la chambre. On se pose sur le canapé qui lui sert aussi de lit, en réalité ce n’est pas un canapé, c’est simplement un matelas plié. Pour la première fois depuis que je viens ici, l’ordinateur n’est pas allumé, la cibi non plus, on papote de tout et de rien mais je suis de nature timide et ne connaissant pas P…., je ne parle pas beaucoup. D……. s’approche de moi au fur et a mesure mais je me pose des questions, il ne fait jamais ça d’habitude parce qu’il ne veut pas s’afficher avec moi, « ce serait trop la honte !! », s’afficher avec un objet dont il n’est pas le propriétaire et dont tout le monde se sert ! il me caresse le dos et on finit par être très proche physiquement mais ça me gêne devant P…….., bref pendant ce temps on parle toujours, je finit par me blottir dans les bras de D……., j’ai du mal a lui résister, c’est ce que j’appelle un câlin, oui j’ai 17 ans mais j’ai toujours besoin de câlin et puis je ne fais rien de mal et ça n’ira pas plus loin vu que P……. est la alors il faut que j’en profite, je ne le voit pas beaucoup alors il faut profiter de chaque instant ! mais subitement P……, qui s’était rapproché, glisse sa main sur mon dos sous mon tee-shirt alors que D…… était justement en train de le faire, je réagit en lui demandant d’arrêter, en disant que je sais bien que ce n’est pas D……., mais il insiste, il me dit qu’il n’y a pas de différence, il me demande ou est le mal, je lui répond qu’il y a une grande différence, que j’aime d……. mais que lui je ne le connais pas, et puis il continu, mais je ne veux pas alors je le repousse, je me rapproche de D……, à ce moment la je ne suis plus très sur de ce qui se passe, je crois que c’est la que je commence a voir peur mais je ne pense pas a fuir, je dois me tromper, D…… ne ferait pas ça, parce que je l’aime mon D…….. ! mais les chose s’enchaînent , P…….devient de plus en plus insistant, jusqu’au moment ou il me tire vers lui , je lui répète que je ne veux pas, et je regarde D……., il a l’air embarrassé, je finit par devoir m’accrocher a lui pendant que l’autre abruti me tire par les pieds, je n’ai pas peur sur le moment, je crois que j’essaye juste de comprendre ce qui se passe mais je n’y arrive pas, ma tête est embrouillé, je ne réalise pas, ils ne vont pas me faire de mal ? Ce n’est pas possible de toute manière, je connais trop D……..pour ça ! Mais je ne connaît pas P…….., non de toute façon il ne le laisserais pas faire ça…mais les chose suivent leurs cours, je finit par demander a D……… de ne pas le laisser faire ça parce que maintenant il me semble comprendre ce qui se passe, on m’a trahis, D…… m’a trahis, D…. m’a vendu au pourri de P……, pourquoi il a fait ça ???? Je l’aime !! Pourquoi il fait ça ?? Pourquoi me fait il du mal ??? Je l’aime !! J’ai toujours été tendre et attentionné avec lui, je sais qu’il ne m’aime pas mais je ne veux pas, non je ne veux pas, pourquoi moi ? Je ne comprends pas, qu’est ce que j’ai fait de mal ? Est ce que j’ai fait quelque chose qui aurait pu laisser penser que ? Non je n’ai rien fait, pourquoi est ce que je l’ai ai suivit ? Je n’aurais pas du vu l’heure, je n’aurais pas du mais c’est D…….. alors je ne risquais rien. Ce n’est pas possible je n’arrive pas à le croire, l’idée que son père est en bas me bloque et m’empêche paradoxalement d’appeler a l’aide et puis de toute façon je ne sais pas si j’ai envie de le faire, est ce que c’est une manière d’accepter ce qui m’arrive ? Non c’est la peur qui me paralyse, oui j’ai peur, je ne connais pas la suite mais j’ai peur…je me répéterais pendant des années que j’ai eu tord de ne pas appeler, je me le reprocherais, un peu comme si j’étais coupable de ne pas m’être défendu…
Je finit nue sans trop savoir comment, P…….. me fait un cunnilingus, pendant que D…….. me propose de le sucer…je repousse P…… tant que je le peux mais D……est a ma tète et m’empêche de le repousser…je finit avec cette saleté dans ma bouche, pendant que l’autre abruti me lèche et arrive a ces fins... Il me fait jouir…j’ai longtemps culpabilisé, jusqu'à ce qu’on arrive a me faire comprendre que le sexe est quelque chose d’automatique, qu’il est programmé pour ça et que je n’y peux rien, on pourrais me demander si ça m’a plu…je ne vois pas l’intérêt de répondre a une question aussi conne…je me suis longtemps demandé aussi pourquoi il avait fait ça, pourquoi il n’a pas fait ce qu’il avait a faire et pourquoi il ne m’a pas laisser ensuite, cette question je me la pose encore car je ne pense pas avoir la réponse, après avoir fait ça, il a essayer de me prendre par derrière mais je lui ai décroché un coup de pied, un tout petit coup de pied et il s’est mis en colère et m’a dit que je n’était qu’une salope, que moi j’avais pris mon pied et que j’étais égoïste de ne pas le laisser faire, il ma demandé si j’avais trouver ça agréable, c’est sur que de se faire violer comme ça c’est agréable ! y’a pas a dire !!! En décrochant le coup de pied, je me suis jeter sur D……. qui été a allongé un peu plus loin, il ne bougeait pas, peut être qu’il avait conscience de ce qui se passait, peut être qu’il était mal a l’aise, peut être qu’il regrettait, ces questions je ne me les suis pas posée sur le moment, j’avais bien trop peur pour réfléchir, j’ai fait ça dans l’espoir d’être aidé, j’ai fait ça pensant qu’il me protégerais de P……et pensant que ce n’était pas possible, que celui que j’aimais ne pouvait pas faire ça. C’était dans ma tête mon ultime recours. Bien sur avec le recul, on se dit j’aurais pu le frapper, j’aurais pu hurler, j’aurais pu me sauver, oui j’aurais peut être pu, oui, mais quand la peur nous paralyse, tout deviens impossible, le corps pèse une tonne, la voix nous manque, une seule envie : mourir pour ne pas subir ça.. Je me suis donc retrouvé sur D……., il n’a rien fait ,que ce soit en bien ou en mal, j’étais blotti contre lui et P………. est revenu a la charge, il ma dit reste comme ça si tu veux…qu’est ce que je dois répondre ? Qu’est ce que je dois faire ? D……. n’a pas bougé, D……. n’a rien dit, D……. n’a participé a rien ou presque, P……. m’a traumatisé à vie je pense, je n’oublierais jamais sa voix si particulière, son visage de tueur, oui il a une gueule de tueur…je suis rentré tard chez moi, je ne sais plus comment…D…… m’a toujours ramené chez moi, j’ai toujours trouvé ça très galant et très gentil…Mais ce soir la je ne sais pas, je ne sais pas non plus comment ça a finit, les flash back ne m’ont pas encore appris la fin de l’histoire et je n’ai pas envie de la connaître…je suis rentré vers 4h il me semble ,mon père était mort d’inquiétude, il est venu m’engueuler et est allé se coucher…oui ça je m’en rappelle, je me rappelle aussi que j’avais peur, peur qu’il se rende compte de ce qui c’était passé, un peu comme si j’avais fait une bêtise et que c’était écrit noir sur blanc sur mon front, je n’ai pensé a rien, je me suis couché et j’ai réagi comme si rien ne s’était passé, je n’ai eu qu’une idée concernant cette soirée, en parler a Sandrine mais je ne lui ai pas dit que j’avais été violé, juste que j’avais passé la soirée avec D…… et P……...
Le lendemain il s’est passé la même chose, je le sais mais je n’ai pas de souvenirs…
J’ai appris par la suite que P…. avait demandé a D…… de lui trouver des filles et que P….. est un pervers… mais ces mots viennent de D……, sûrement une manière de se déculpabilisé et de jouer les victimes. Il m’a dit qu’il était con a l’époque et que P…… avait beaucoup insister alors comme il me considérait comme une salope, il m’a vendu, ça m’a pas aidé d’entendre ces mots…il m’a dit qu’il y avait tellement de salope qui faisait ça par plaisir , enfin il a cru que…
P……. est un adepte des partouzes, des truc a plusieurs que ce soit avec sa nana ou sans… j’ai appris que souvent pour l’anniversaire de sa nana, plutôt que de lui acheter des fleurs, il préférais lui offrir des filles et des mecs… ça se passe de commentaires…
7 ans après les images sont encore la, elles m’accompagnent chaque nuit, je ne sais pas si le plus dur est de revoir ces images dans mes rêves, d’y penser à longueur de journée en me disant et si…et si…, ou de ne plus savoir ou je me situe par rapport à ma vie, par rapport à mes illusions, par rapport à D…., oui D…… fait encore parti de ma vie, il est en moi, il est avec moi, chaque jour, chaque nuit, peut être plus présent que personne ne pourra jamais l’être,ou qu’il aille et quoi qu’il fasse il sera prés de moi, je ne sais toujours pas comment me défaire de son emprise, comment le mettre de coté sans oublier, j’ai besoin de penser a lui, j’ai besoin de l’entendre, besoin de… je ne sais plus de quoi j’ai besoin, peut être d’un bon psy, non ? Sûrement mais je n’en ressent pas le besoin, je sais que ce besoin la, je ne l’ai pas alors qu’est ce que je dois faire ? Je ne sais pas, résister à l’envie d’aller chez lui, la ou tout a eu lieu, la ou je lui ai fait part de mes peines, de mes joies, la ou on a passé de magnifiques moments, la ou j’ai pu me réfugier quand tout aller mal, quand tout partait de travers, la ou tout a commencer mais aussi la ou tout s’est terminé…résister à cette envie de lui parler, résister à l’envie de crever pour pouvoir être enfin libérer de ce mal que je ne peux pas nommer, ce mal s’appelle D……, mais malheureusement et paradoxalement il ne représente pas que ça pour moi, je ne cherche plus a comprendre mes sentiments, la haine que j’ai envers lui, l’amour que j’ai eu et que j’ai peut être encore pour lui, oui je l’aimais tant…et puis le souvenir de cette trahison, toujours aussi présent, comme si c’était hier, je ne voudrais plus penser, juste en finir pour ne pas devoir le haïr….